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PARIS – Le Groupe Renault continuera de bénéficier financièrement de sa participation actuelle de 43,4% dans Nissan, même si une grande partie de celle-ci sera détenue en fiducie dans le cadre d’un accord en cours visant à remodeler l’alliance des deux sociétés.
Les constructeurs automobiles détiendront une participation de 15% l’un dans l’autre en vertu d’un projet d’accord annoncé lundi, tandis que Renault placerait 28,4% de Nissan dans une fiducie, qui pourrait vendre les actions lorsque les conditions du marché seront favorables.
Le plan est soumis à l’approbation des directeurs de Nissan et de Renault, et tous les détails devraient être publiés le 6 février.
Depuis le début de l’alliance en 1999, Renault a reçu des dividendes annuels de sa part dans Nissan, parfois des milliards de dollars chaque année, bien que les pertes de Nissan aient également nui au résultat net du groupe Renault.
En 2018, par exemple, Renault a reçu 1,5 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars) de Nissan, ce qui représentait 46 % de ses bénéfices nets. Au troisième trimestre 2022, Nissan a apporté 27 millions d’euros à Renault.
En vertu de l’accord, Renault continuera de percevoir des dividendes sur les actions détenues en fiducie jusqu’à leur vente, ont déclaré Renault et des analystes.
Un analyste de Bloomburg Intelligence a déclaré que la réduction par Renault de sa participation dans Nissan à 15% débloquerait potentiellement 4 milliards d’euros avant impôts, ce qui pourrait faciliter une transition vers des véhicules entièrement électriques. L’investissement de Nissan dans le spin-off prévu de Renalt pour les véhicules électriques, Ampere, pourrait également générer des économies d’échelle.
Les droits de vote de Renault liés aux 28% de Nissan dans la fiducie seront « neutralisés » pour la plupart des décisions, ont indiqué les sociétés, sans énumérer d’exceptions.
Nissan et Renault ont également indiqué qu’ils travailleraient ensemble sur cinq projets opérationnels, sans être précis. Une annonce complète est attendue le 6 février.
Les constructeurs automobiles ont par le passé collaboré sur les achats, le développement de plates-formes et certaines fabrications croisées, bien que dans certains domaines critiques, notamment les véhicules électriques et les transmissions hybrides, ils se soient séparés.
En novembre, lors d’une journée des marchés financiers, le PDG de Renault, Luca de Meo, a présenté un plan ambitieux de restructuration du groupe, comprenant Ampère, une spin-off de véhicules électriques dans laquelle Nissan s’est engagé à investir ; Horse, une joint-venture avec Geely pour construire des moteurs à combustion interne ; une unité d’économie circulaire ; et le groupe central Power, qui comprendrait les marques Renault et Dacia et les fonctions de back-office.
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