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Elsa a une pieuvre dans la tête, nous dit-elle, au début de cette pièce douce et touchante sur l’expérience d’une femme en matière d’autisme, de l’intimidation et de l’ostracisme dans la cour d’école aux thérapeutes indifférents, aux rejets romantiques et à la lutte avec un monde adulte souvent incompréhensif.
Inspiré par le propre diagnostic d’autisme de l’écrivain Allison Davies et réalisé par Karen Traynor, l’histoire explore cette expérience de l’intérieur. On apprend qu’Elsa a des mots réconfortants dans son enfance (« oignons »), un grand sens du détail, mais qu’elle se débat aussi avec des moments extrêmement difficiles (quand elle sent la pieuvre remuer dangereusement) et des embarras à l’école (« J’aime tes lobes d’oreilles » dit-elle à une fille, pour qui elle a le béguin, qui ne montre que du mépris en retour, ricanant « Qu’est-ce que tu es même ? »).
Produit par Alphabetti Theatre comme un spectacle immersif et interactif et aussi comme un drame en ligne, il y a une qualité de rechange et sans fioritures ; l’histoire est mise en scène avec un casting de seulement trois jouant un éventail de personnages.
Cela prend un certain temps pour vraiment décoller, et cela semble à la fois déroutant et gênant au début, mais l’écriture drôle et sincère de Davies nous entraîne dans l’esprit d’Elsa et nous montre l’aliénation ressentie par une personne atteinte d’autisme non diagnostiqué – les thérapeutes pensent que cela pourrait être n’importe quoi, du TDAH à bipolarité ou psychopathie. Mais surtout, sa merveille aussi, avec des moments tranquillement distillés où la pieuvre apporte un enrichissement intérieur. Elsa a une voix candide et Hannah Genesius la joue de manière originale et gagnante tandis que Yemisi Oyinloye et Zoe Lambert font un excellent travail de jonglage avec les autres parties.
L’ensemble, conçu par Verity Quinn, est minimal avec un contour plat d’une maison en toile de fond qui s’illumine ou pétille selon l’humeur d’Elsa. En tant que production, il perd ses éléments immersifs et interactifs en ligne mais conserve néanmoins son cœur émotionnel.
Ce n’est pas seulement une histoire de neuro-divergence et d’acceptation de soi mais aussi d’amour. La mère célibataire d’Elsa (Lambert) apparaît comme une figure tranquillement héroïque, pleine d’amour et de loyauté, tandis que la romance d’Elsa avec Carmen (Oyinloye) devient de plus en plus émouvante. « Donnez-moi vos pires jours, vos jours les plus difficiles », déclare Carmen, pour amener l’histoire à sa belle fin heureuse.
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