« Shell s’oppose au traitement des émissions de portée 3 »

Réduire les émissions de carbone est un défi pour toutes les entreprises, mais pour les entreprises pétrolières et gazières, le défi est encore plus grand. Ces entreprises doivent non seulement réduire les émissions liées à la production et à la distribution de leurs produits, mais aussi celles créées lorsque leurs produits sont consommés. Cependant, la réduction de ces émissions n’est pas une priorité pour toutes les entreprises de l’industrie. Shell, en particulier, a été critiqué pour son manque de progrès dans la réduction de ses émissions de portée 3.

Réduction des émissions de portée 1 et 2 de Shell

Shell, comme toutes les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière, a divisé ses émissions de carbone en émissions de portée 1 et de portée 2. Les émissions de portée 1, les plus directes, sont les émissions créées par les opérations de production de Shell. Les émissions de portée 2, quant à elles, sont créées par l’approvisionnement en énergie nécessaire aux opérations de Shell. Selon Shell, la société a réussi à réduire ces émissions de 3,8 % par rapport à 2016. Cela représente une diminution supérieure à la moyenne de l’industrie, mais la réduction des émissions de portée 1 et de portée 2 ne représente qu’une petite partie des émissions totales de Shell.

Émissions de portée 3 de Shell

Les émissions de portée 3 sont les émissions créées lorsque les produits de Shell sont consommés. Ces émissions sont les plus importantes en termes de volume et représentent jusqu’à 95 % des émissions totales de Shell. Malheureusement, Shell a décidé de ne pas réduire ses émissions de portée 3 de manière absolue. Cela signifie que la société ne fixera pas d’objectifs pour réduire les émissions de carbone créées par la consommation de ses produits. Shell affirme que de tels objectifs sont contraires aux intérêts financiers des actionnaires. La société craint que la réduction des ventes de ses produits ne permette à ses concurrents de prendre des parts de marché.

Pression de la part des investisseurs

Shell subit de plus en plus de pressions de la part d’investisseurs institutionnels pour réduire ses émissions. Un tribunal aux Pays-Bas a ordonné à la société de réduire ses émissions de 45 % d’ici 2030. Un groupe d’investisseurs a également entamé une action en justice contre Shell pour mauvaise gestion du climat. Toutes ces pressions sur Shell pourraient avoir des implications importantes pour la façon dont les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière s’attaquent aux émissions de carbone.

Réduire les émissions de carbone est un défi mondial

Le défi de réduire les émissions de carbone est un défi mondial et pas seulement pour les entreprises pétrolières et gazières. Les gouvernements et les entreprises de tous les secteurs doivent prendre des mesures pour réduire les émissions de carbone. Les émissions créées par l’industrie pétrolière et gazière ne peuvent pas être réduites sans le soutien des gouvernements et des consommateurs. Les gouvernements doivent mettre en place des politiques pour encourager la transition vers des sources d’énergie renouvelables. Les consommateurs doivent également jouer leur rôle en choisissant des produits écologiques et en adoptant des modes de vie plus durables.

Conclusion

Réduire les émissions de carbone est un défi mondial, et les entreprises pétrolières et gazières jouent un rôle important dans la réduction de ces émissions. Shell a fait des progrès dans la réduction de ses émissions de portée 1 et de portée 2, mais ses émissions de portée 3 restent un problème. La pression des investisseurs et des gouvernements sur les entreprises de l’industrie pétrolière et gazière pour réduire leurs émissions de carbone est en augmentation. Toutefois, la transition vers des sources d’énergie renouvelables ne peut se faire sans le soutien des gouvernements et des consommateurs. Les consommateurs doivent choisir des produits écologiques et adopter des modes de vie plus durables, tandis que les gouvernements doivent mettre en place des politiques pour encourager la transition vers des sources d’énergie renouvelables.

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