Un juge américain accorde à Microsoft l’accès aux documents internes de Sony sur l’accord avec Activision Blizzard


Microsoft a réussi à obtenir l’accès à une mine de documents internes Sony pertinents pour son accord avec Activision Blizzard – ce à quoi le fabricant de PlayStation était farouchement opposé.

Sony est devenu le principal adversaire de l’acquisition, et Microsoft espère que cette décision lui permettra de gagner du terrain auprès du régulateur américain avant son propre jugement.

Un juge a maintenant décidé que Microsoft pouvait consulter les communications de Sony avec les régulateurs au sujet de l’accord avec Activision, ainsi que les détails des propres accords d’exclusivité de Sony avec les éditeurs de jeux depuis 2019.

Newscast : Où Microsoft va-t-il ensuite conclure son accord avec Activision Blizzard ?

Microsoft pourra désormais voir comment Sony a approché les régulateurs et s’est opposé à la conclusion de l’accord, et voir des preuves de la manière dont Sony s’y prend pour sécuriser ses propres accords d’exclusivité.

L’exclusivité des jeux Activision Blizzard – notamment Call of Duty – a été une préoccupation majeure de Sony et des régulateurs financiers lors de la discussion de l’accord de Microsoft. Pas plus tard qu’hier, le patron de Xbox, Phil Spencer, a révélé que Microsoft possédant COD signifierait la fin du DLC exclusif à la console.

Dans un développement séparé de l’autre côté de l’étang, le régulateur européen a décidé de prolonger son délai pour décider si le rachat d’Activision Blizzard de 68,7 milliards de dollars par Microsoft devrait avoir lieu (merci, VGC). La Commission européenne rendra désormais son jugement un peu plus tard, le 25 avril.

La nouvelle survient une semaine seulement après une audition clé à Bruxelles en présence des hauts gradés de Microsoft, Activision, Sony et Google.

Eurogamer a rendu compte en direct d’une conférence de presse ultérieure au cours de laquelle le président de Microsoft, Brad Smith, a annoncé qu’un accord avait été conclu avec Nvidia pour soutenir l’acquisition, en plus d’un accord antérieur avec Nintendo, dans le cadre d’une offre générale de soutien.

Alors que les décisions sur son accord approchent, Microsoft doit encore convaincre un trio de régulateurs majeurs sur les vertus de son achat record : la Commission européenne de l’UE, la Federal Trade Commission des États-Unis et la Competition and Markets Authority du Royaume-Uni.





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