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Le Premier ministre Gabriel Attal devrait accorder de nouvelles concessions aux agriculteurs pour tenter de calmer les manifestations qui ont serré la capitale française lundi.
Après que les agriculteurs protestataires ont bloqué lundi huit autoroutes menant à Paris, le gouvernement français prépare de nouvelles concessions pour apaiser les tensions.
Les agriculteurs ont une liste de plaintes, notamment le fait que travailler dans l’agriculture est devenu trop difficile et pas assez lucratif.
Le nouveau Premier ministre français Gabriel Attal s’apprête à prononcer mardi un discours devant la chambre basse du Parlement français, exposant les priorités de son gouvernement et proposant de nouvelles mesures d’aide au secteur agricole.
Ce serait un nouveau test pour Attal, qui en est désormais à son premier mois de prise de fonction, après que les mesures pro-agricoles annoncées la semaine dernière aient été jugées insuffisantes par les agriculteurs. Le Premier ministre de 34 ans a promis davantage de mesures d’aide.
Lundi, les agriculteurs protestataires ont encerclé Paris avec des barricades, utilisant des centaines de tracteurs forestiers et des tas de bottes de foin pour bloquer les autoroutes menant à la capitale française dans le but de faire pression sur le gouvernement sur l’avenir de leur industrie, qui a été ébranlée par les conséquences de la guerre en Ukraine.
Une protestation qui, pour l’heure, n’a pas de fin en vue.
« Il y a une détermination totale », a déclaré Arnaud Rousseau, président du principal et puissant syndicat agricole, la FNSEA, reçu hier après-midi par Attal et annoncé qu’ils poursuivaient les négociations avec le gouvernement.
Dans une interview à la radio Europe 1, Rousseau a déclaré qu’il fallait un « changement de cap » de la part du gouvernement et des « mesures d’urgence symboliques ». Il a expliqué que l’impression qu’il avait eu hier du Premier ministre était qu’il était « prêt à aller plus loin sur tous les sujets ».
Les agriculteurs ont réussi à échapper aux tentatives policières de les arrêter, leur objectif déclaré étant de bloquer l’accès au marché alimentaire de Rungis, le plus grand d’Europe, situé à une quinzaine de kilomètres de Paris.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a mobilisé 15 000 policiers en réponse aux manifestations, a prévenu depuis le week-end qu’il ne permettrait pas que cela se produise.
Darmanin a toutefois demandé à la police de ne pas intervenir dans les blocages dits de « siège » de Paris ou du reste du pays – où il y en a plusieurs dizaines – sauf en cas de menace pour les biens ou les personnes.
Siège de Paris
Le blocus des grands axes routiers autour de Paris – qui accueille dans six mois les Jeux olympiques d’été – et les manifestations ailleurs en France promettaient une nouvelle semaine difficile pour le nouveau Premier ministre Gabriel Attal, en poste depuis moins d’un mois.
Les manifestants ont déclaré que les tentatives d’Attal en faveur de l’agriculture la semaine dernière n’étaient pas à la hauteur de leurs revendications visant à rendre la production alimentaire plus lucrative, plus facile et plus équitable.
Les agriculteurs ont réagi lundi en déployant des convois de tracteurs, de remorques et même de moissonneuses-batteuses dans ce qu’ils ont appelé un « siège » de Paris pour obtenir davantage de concessions. Certains manifestants sont venus avec des réserves de nourriture, d’eau et des tentes pour rester près des barricades si le gouvernement ne reculait pas.
Les autorités des transports de la région parisienne ont signalé des blocages sur l’autoroute A1 au nord du principal aéroport international de la ville, sur l’A4 près du parc à thème Disneyland à l’est de la capitale et sur d’autres routes normalement fréquentées.
« Notre objectif n’est pas de gêner ou de ruiner la vie des Français », a déclaré Arnaud Rousseau, président de l’influent syndicat agricole FNSEA, à la radio RTL. « Notre objectif est de faire pression sur le gouvernement pour qu’il trouve rapidement des solutions à la crise. »
Les agriculteurs de la Belgique voisine ont également érigé des barricades pour arrêter la circulation sur certaines routes principales, notamment celles menant à la capitale, Bruxelles. La plupart des manifestations ont lieu dans la partie francophone du pays.