Acosta Danza : Spectre ; Julie Cunningham : Comment en sommes-nous arrivés là ? – avis | Danser


jeans le ballet, les danseurs sont les vedettes. Beaucoup de gens réserveront leurs billets parce qu’ils veulent voir l’interprétation d’un danseur particulier d’un rôle classique. Mais dans la danse contemporaine, leur présence a eu tendance à être plus anonyme, mettant leur corps au service de l’œuvre.

L’une des joies de la semaine écoulée a été de voir émerger derrière les marches des personnalités de danseurs contemporains. Dans Acosta Danse, la compagnie havanaise fondée en 2015 par Carlos Acosta, les danseurs sont toujours éblouissants, quelle que soit la chorégraphie qu’ils interprètent. C’est peut-être parce qu’Acosta lui-même était un tel luminaire que son regard est attiré par des artistes qui peuvent communiquer quelque chose d’eux-mêmes lorsqu’ils bougent, et dont l’énergie et la compétence illuminent tout ce qu’ils font.

Les travaux d’ouverture de Spectre, un nouveau projet de loi mixte, est plein d’émotions et de promesses. Dans Performance, Micaela Taylor, chorégraphe américaine montante, pose la question de ce que c’est que de jouer, tissant une chorégraphie d’énergie propulsive et de pauses pondérées, marquées par des mouvements distinctifs – petits appuis du menton et mouvements d’épaules ; un duo où un danseur s’accroupit devant l’autre. C’est interrogatif, dynamique et captivant.

Dans Faune, Zeleidy Crespo et Alejandro Silva apportent une nouvelle sensualité au duo de Sidi Larbi Cherkaoui, sa grâce ascendante contrastant avec son enracinement pondéré alors qu’ils enroulent leurs corps l’un dans l’autre. Laura Rodriguez et Mario Sergio Elías donnent une allure classique à un autre duo, Nosotros, de Beatriz Garcia et Raul Reinoso, qui s’agrandit avec nostalgie. L’ensemble du programme se distingue par de tels contrastes. Portail de Juanjo Arqués met en scène des danses de groupe rythmées contre des solos réfléchis, éclairés par un faisceau de torches ; Chez Goyo Montero Alrededor No Hay Nada place la compagnie dans une ligne de chœur éclairée par des projecteurs, leurs mouvements vifs propulsés par des poèmes de Joaquín Sabina qui semblent méditer sur la vie et les relations. (Aucune traduction n’est fournie.)

Malgré ses sautes d’humeur, Spectre se sent comme une fête. Ce sont des danseurs formidables, qui donnent tout. À la fin, vous sentez que vous voyez au-delà de leur force, de leur souplesse et de leurs sourires un soupçon de qui ils sont. La déception de Comment on est venu ici? at Sadler’s Wells, c’est qu’il s’agit d’un travail sur le savoir qui reste curieusement opaque.

Melanie Chisholm, top avec Harry Alexander et Jules Cunningham Comment en sommes-nous arrivés là ?
Melanie Chisholm, top avec Harry Alexander et Jules Cunningham Comment en sommes-nous arrivés là ? Photographie: Camilla Greenwell

Melanie Chisholm, mieux connue sous le nom de Mel C ou Sporty Spice, est la vedette ici, attirant les foules alors qu’elle se transforme en danseuse contemporaine dans une nouvelle œuvre de Julie Cunningham, aux côtés du chorégraphe et de Harry Alexander. La pièce, jouée en rond, avec la plupart des spectateurs assis sur scène autour d’une surface noire et réfléchissante, est introspective et détaillée. Cela commence avec le trio serrant ses propres mains et regardant vers le plafond la version de Stars de Nina Simone, et ce sens contemplatif persiste.

Chisholm tient bon face à Cunningham et Alexander, deux danseurs exceptionnels qui se sont toujours démarqués dans tous les groupes dans lesquels ils se sont produits, mais le ton est uniforme même lorsque les pas sont différents. Ce qui est émouvant dans la pièce, cependant, c’est le sentiment d’amitié et de chaleur que les danseurs transmettent, revenant en cercle, se serrant les coudes. Il a besoin de plus de travail, mais il y a une pépite de vérité en son cœur qui le rend édifiant.

Notes par étoiles (sur cinq)
Acosta Danse
★★★★
Comment on est venu ici? ★★★

Acosta Danza : Spectre est au Royal Opera House de Londres jusqu’au 30 janvier

Julie Cunningham & Company : Comment en sommes-nous arrivés là ? est à Sadler’s Wells, Londres, jusqu’au 29 janvier



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