Customize this title in french Journal de campagne : C’est un privilège de retrouver la paix dans la nature cet automne | Marche

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FDe nouvelles semelles piétinent ce vallon supérieur et la piste en diminution qui longe la gorge de Wharry Burn. Ceux qui le font sont récompensés par un ravin de drames surprenants. Au fond du gouffre, là où s’accumulent les arbres tombés et les bancs de gravier, le brûlage est placide. Mais ici, au bord de la première cascade, l’eau se faufile entre deux rochers de grès, accélérant pour former un canal blanc qui s’emballe, sifflant de doutes.

Je saute l’espace entre les rochers, là où les seules pistes appartiennent aux cerfs ; là où les seules empreintes sont fendues. Ils tracent des itinéraires secrets, frôlant les frondes de fougères et contournant les troncs silencieux des forêts de feuillus – hêtres, ormes, frênes et bouleaux.

Un hêtre vétéran étend ses branches vieilles et lourdes comme une main tournée vers le haut, portant un gant en lambeaux de mousse vert foncé. Les jeunes arbres au tronc droit gardent une distance respectueuse. De temps en temps, des feuilles tombent pour rejoindre la multitude qui tapisse le sol. L’or, le cuivre et le bronze ravissent mes yeux avides de couleurs. C’est un privilège de retrouver la paix dans la nature cet automne.

Gorges de Wharry Burn près de Dunblane.
« Les chutes blanches, les canaux rapides et les bassins noirs bouillonnent dans les profondeurs secrètes. » Photographie : Francis Hayes

À présent, la rivière est profonde et connue seulement de l’oreille car elle bout et se précipite. Un aperçu peut être volé derrière des arbres intrépides au bord d’un rocher; les racines des plus courageux s’agrippent fermement au bord. Les chutes blanches, les canaux rapides et les bassins noirs bouillonnent dans les profondeurs secrètes. Le gouffre protège le lit de la rivière des sabots et des bottes errants, et le brûlage s’écoule sans être dérangé.

Une buse tombe de la canopée au-dessus, les ailes larges et en forme de feuille. Il me repère tard dans sa descente et s’éloigne soudainement pour se réfugier dans les bois.

Je suis venu ici le jour de l’Armistice il y a de nombreuses années avec un coquelicot rouge sur la poitrine, en souvenir de ceux qui n’ont jamais pu rentrer à la maison. J’ai senti, comme je le fais aujourd’hui, que s’il existait un endroit sauvage qu’une âme en déclin pourrait avoir envie de visiter une dernière fois, ce serait peut-être un lieu de splendeur comme celui-ci ; écouter la rivière, s’allonger sur une branche ramollie par la mousse, entendre les oiseaux chanter des berceuses et observer le coucher du soleil de novembre.



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