Customize this title in frenchAide recherchée : ambassadeur de Belgique (f)

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Cet article fait partie du rapport spécial de la Présidence belge de l’UE.

BRUXELLES — Lorsque tous les ambassadeurs de Belgique se sont réunis pour une photo de famille à Bruxelles à la mi-novembre, la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib, la ministre de la Coopération au développement Caroline Gennez et d’autres femmes étaient au premier plan.

Mais en y regardant de plus près, un objet dominait la photo : des cravates.

L’image illustre un problème avec lequel la diplomatie belge est aux prises depuis des années : la parité hommes-femmes. Le pays compte 13 femmes pour 71 hommes ambassadeurs.

La Belgique n’est pas le seul pays aux prises avec ce problème.

Selon l’indice « Shecurity » des femmes dans la politique étrangère et de sécurité, Malte, le Portugal et la Slovaquie oscillaient autour de la barre des 15 % en ce qui concerne le nombre de femmes ambassadrices en 2020. (la dernière année pour laquelle des chiffres cohérents étaient disponibles). Les chiffres de l’année précédente suggéraient que l’Allemagne et la Hongrie n’étaient pas loin. Seules l’Autriche, la Finlande et la Suède se rapprochent de la parité entre les sexes.

Mais avec seulement 11 pour cent, la Belgique compte le moins de femmes ambassadeurs parmi tous les pays de l’Union européenne ayant soumis des données. Des informations plus récentes du ministère belge des Affaires étrangères montrent que ce chiffre s’est légèrement accru depuis, les femmes représentant désormais 14,6 pour cent des postes d’ambassadeurs.

Pourtant, alors que la Belgique assume la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne en janvier, le déséquilibre entre les sexes parmi les envoyés principaux est également visible à la représentation permanente de la Belgique auprès de l’UE. Les trois principaux ambassadeurs – Willem Van de Voorde, Pierre Cartuyvels et Stéphane Mund – sont tous des hommes.

Ces chiffres contrastent fortement avec les ambitions du pays en matière d’égalité des sexes.

Le gouvernement d’Alexander De Croo a été la première coalition pour l’égalité des sexes en Belgique, et la promotion des droits des femmes sera l’une de ses priorités lorsque le pays prendra la tête du Conseil. Le Premier ministre belge lui-même a fortement plaidé en faveur de l’égalité des sexes dans son livre de 2018 « L’âge des femmes ».

« Parfois, c’est tout simplement embarrassant », a déclaré un diplomate belge qui, comme d’autres personnes dans cet article, a bénéficié de l’anonymat pour s’exprimer librement. « Nous sommes très actifs sur les thématiques liées au genre comme les droits des femmes. Soyons honnêtes: il est plus difficile de défendre cela en tant qu’homme ou avec une délégation exclusivement masculine au Conseil.»

Un autre diplomate a déclaré que la représentation féminine, notamment au sommet de la représentation permanente de la Belgique auprès de l’UE, est un « réel problème » et qu’il y a eu un débat interne à ce sujet après la révélation du site Internet de la présidence, qui montrait que les postes de direction étaient occupés par des hommes. .

Des progrès lents

Ce qui est bien, c’est que le gouvernement belge est conscient qu’il a un problème.

Depuis 2020, le ministère des Affaires étrangères a introduit des mesures visant à améliorer l’égalité des sexes, notamment en examinant les obstacles au développement de carrière des collègues féminines ; introduire des programmes de formation et de mentorat sur les préjugés sexistes ; et ajuster sa politique de recrutement pour inclure, par exemple, davantage de femmes réalisant les entretiens.

Le nombre total de femmes diplomates est désormais passé à 32 pour cent. Le dernier groupe de stagiaires diplomatiques comptait – pour la première fois – un nombre égal de femmes et d’hommes. Le ministère y voit la preuve que ses efforts portent leurs fruits. Cependant, il reconnaît également qu’avoir suffisamment de « femmes à des postes élevés reste aujourd’hui une préoccupation spécifique ».

Les chiffres du ministère des Affaires étrangères du mois d’août montrent que 51 pour cent des stagiaires diplomatiques étaient des femmes. Mais cette part diminue progressivement à mesure qu’ils gravissent les échelons : au niveau intermédiaire, seulement un quart des diplomates sont des femmes. Et au plus haut niveau, seulement 1 diplomate sur 13 est une femme.

Les motivations familiales continuent de jouer un rôle dans l’évolution de carrière, ont reconnu plusieurs diplomates. Les épouses de diplomates ne sont souvent pas autorisées à travailler à l’étranger, ce qui – indépendamment de son caractère conventionnel – est souvent encore plus difficile à accepter pour les partenaires masculins.

L’amélioration des conditions familiales peut aider à la fois les femmes et les hommes diplomates, a déclaré Vicky Reynaert, députée socialiste belge et ancienne adjointe du représentant de la région belge de Flandre du Nord auprès de l’UE.

« Une politique favorable à la famille pour les diplomates profite à tout le monde », a déclaré Reynaert, soulignant que l’époque où un conjoint (généralement une femme) abandonnait automatiquement sa carrière pour suivre son partenaire à l’étranger est révolue.

C’est une chose d’inciter les femmes à entamer une carrière de diplomate, a déclaré Reynaert ; c’en est une autre de les faire rester et gravir les échelons.

Plusieurs diplomates ont souligné un autre problème délicat : l’affiliation politique. Bien que les promotions et les affichages soient formellement gérés par le service concerné, l’affiliation à un parti est essentielle pour placer votre CV en haut de la liste.

Mais contester publiquement cela est difficile – jusqu’à ce que vous soyez à la retraite.

« Nous avons une administration très politisée. C’est comme un club de vieux garçons», a déclaré Bénédicte Frankinet, ancienne ambassadrice de Belgique.

Elle a ajouté : « Il faut absolument objectiver les critères de promotion. N’oublions pas que parfois, une personne remplit tous les critères pour une promotion, mais le président du parti vient ensuite en choisir un autre.»



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