Customize this title in frenchLa présidence belge renforce son appel à réglementer les influenceurs au niveau européen

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Dans un document interne obtenu par Euractiv, la présidence belge a partagé ses réflexions préliminaires sur le soutien et la réglementation de l’influence en ligne, en s’appuyant sur un débat ouvert aux niveaux européen et national.

La question de savoir si – et comment – ​​les créateurs de contenu et les influenceurs en ligne devraient être réglementés au niveau européen est une question émergente au sein des institutions bruxelloises, avec des appels de plus en plus nombreux à une mise à jour de la législation européenne pour prendre en compte le phénomène des individus monétisant leurs vastes communautés de followers en ligne. , à travers des partenariats de marques et de la publicité.

Le service de protection des consommateurs de la Commission européenne procède à un « bilan de qualité » pour déterminer si le droit européen de la consommation est toujours à la hauteur dans le monde numérique, en ouvrant une consultation publique couvrant des sujets tels que le marketing d’influence et les dark patterns, qui devrait servir de base à une Loi sur l’équité numérique dans le prochain mandat législatif.

Du côté du Conseil, le document de la présidence consulté par Euractiv détaille le projet de conclusions qui seront adoptées par les ministères européens de la Culture. S’il est approuvé, le texte pourrait donner une impulsion significative à la réglementation des influenceurs au niveau européen, dans la mesure où il appelle la Commission et les États membres à suivre ses recommandations.

« Le Conseil de l’Union européenne invite la Commission européenne à réfléchir à une approche cohérente envers les influenceurs et les créateurs de contenu en ligne dans tous les domaines politiques concernés », peut-on lire dans le document.

Réguler l’influence en ligne

L’influence en ligne a suscité un intérêt législatif croissant au niveau national ces derniers mois.

En juin, la France a mis en place une réglementation plus stricte pour les influenceurs en ligne afin de réduire les risques pour le public, même si des questions demeurent quant à son harmonisation avec la législation européenne suite à un avis de la Commission en août.

En décembre, l’autorité italienne de la concurrence (AGCM) a renforcé sa réglementation sur les influenceurs, tandis que l’Espagne et la Belgique réfléchiraient à des lois nationales sur les influenceurs. Dans ce contexte, les règles au niveau de l’UE pourraient éviter une mosaïque fragmentée de réglementations nationales.

« Le contenu créé par les influenceurs […] peuvent également être préjudiciables à leurs adeptes », lit-on dans le document du Conseil, qui se concentre sur la sensibilisation à la législation existante et à la protection de la santé mentale des enfants.

Le Conseil a noté que plusieurs lois de l’UE réglementent déjà l’influence en ligne, notamment la directive sur les services de médias audiovisuels, la toute nouvelle loi sur la modération des contenus de la loi sur les services numériques et la directive sur les pratiques commerciales déloyales.

Les références à la directive sur les services de médias audiovisuels et à la loi sur les services numériques ont été un point de discorde entre la France et la Commission, car sa loi sur les influenceurs ne fait pas référence à la première et crée des chevauchements avec la seconde.

Selon le Groupe des régulateurs européens des services de médias audiovisuels (ERGA), cette directive réglemente l’influence en ligne car leurs chaînes « sont constituées de contenus audiovisuels, principalement générés par les utilisateurs ».

Les créateurs de contenu deviennent de plus en plus des acteurs du marché qui rivalisent avec les services de médias traditionnels, tant en termes de taille d’audience que de revenus publicitaires.

En ce sens, l’ERGA a fait valoir qu’une loi supplémentaire n’était pas nécessaire, recommandant plutôt de renforcer les autorités de régulation nationales pour surveiller le marché de l’influence en ligne. Ils suggèrent d’augmenter les budgets et la formation, d’embaucher du personnel expert et de sensibiliser.

Sensibiliser

S’appuyant sur la législation existante, le document de la présidence belge souligne que le principal problème en matière d’influence en ligne réside dans la méconnaissance des règles existantes.

À ce titre, il appelle la Commission à présenter « une législation d’une manière facilement compréhensible et adaptée aux influenceurs » et aux pays de l’UE de garantir que les influenceurs « soient informés et respectent la législation nationale et européenne pertinente ».

À titre d’exemple, le cas de l’influenceuse et animatrice de télévision Capucine Anav, qui a reçu une sanction de la DGCCRF en juin pour avoir fait de la publicité sur ses plateformes d’un patch anti-radiations pour smartphones, alors qu’aucune preuve scientifique n’existait pour étayer les risques sanitaires. .

Dans une interview avec la chaîne française BFMTV deux jours plus tard, elle a continué à promouvoir les patchs et a été corrigée par son intervieweur.

Améliorer les compétences

En outre, le document souligne les impacts positifs de l’influence en ligne, expliquant que les influenceurs doivent être soutenus.

La présidence recommande à la Commission de soutenir les compétences créatives des influenceurs lors de la production de contenu grâce à l’utilisation de fonds européens. Il cite le fonds Creative Europe destiné à soutenir les films européens et le programme Horizon Europe, le fonds de recherche et de développement de l’UE.

Les Belges ont également suggéré de soutenir les compétences cognitives et éthiques des influenceurs pour mieux les aider à comprendre comment leurs contenus « impactent sur leurs abonnés » et comment réagir « à la désinformation, aux discours de haine en ligne ». [and] Harcèlement sur internet ».

À ce sujet, le document du Conseil reconnaît une lacune dans le soutien à ce type de formation et appelle la Commission et les pays de l’UE à soutenir les initiatives pertinentes.

Protection de la santé mentale des enfants

L’accent est mis sur la protection des enfants, en précisant que les contenus des influenceurs peuvent être préjudiciables « notamment pour le développement des enfants ».

« La santé mentale des abonnés et des créateurs peut également être affectée par la comparaison avec les influenceurs et les créateurs de contenu en ligne ou par la cyberintimidation », peut-on lire dans le document.

La présidence appelle la Commission européenne à réfléchir à l’impact des influenceurs sur les enfants et les influenceurs mineurs, appelés «kidfluencers», en cohérence avec la stratégie européenne pour un meilleur Internet pour les enfants (BIK+).

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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