Customize this title in frenchLa Russie accuse la Bulgarie de malveillance et de stupidité concernant l’interdiction des survols diplomatiques

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La Russie a accusé la Bulgarie de malveillance et de stupidité, jeudi 30 novembre, pour avoir refusé d’autoriser l’avion du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à survoler son espace aérien pour assister à une réunion à Skopje, en Macédoine du Nord.

En fait, la Bulgarie n’a pas refusé d’autoriser l’avion de Lavrov à survoler son espace aérien, mais a déclaré que les personnes soumises aux sanctions occidentales ne devraient pas monter à bord de l’avion.

Ainsi, l’avion officiel russe a été contraint d’emprunter un itinéraire plus long au-dessus de la Grèce pour amener Lavrov à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Skopje.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié la position bulgare d’« absurde et stupide ».

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, qui fait l’objet de sanctions de l’Union européenne, a déclaré que sa présence à bord de l’avion était la raison invoquée par le ministère bulgare des Affaires étrangères pour lui refuser l’accès à son espace aérien.

Lavrov est sous le coup de sanctions de l’UE, mais en tant que ministre des Affaires étrangères, sa participation aux forums dont la Russie est membre n’est pas limitée.

Aucun commentaire n’était disponible dans l’immédiat auprès du ministère bulgare.

Zakharova a écrit sur l’application de messagerie Telegram : « La stupidité malveillante des russophobes a atteint le point où, pour la première fois de notre histoire, les autorités officielles ont interdit non pas un avion, mais une personne à bord de cet avion. »

Zakharova a suggéré que la Russie pourrait appliquer des interdictions de survol similaires à « des milliers de fonctionnaires de l’OTAN » et a accusé la Bulgarie de créer « un dangereux précédent ».

L’Ukraine, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont déclaré le boycott de la réunion de Skopje pour protester contre la présence de la délégation russe.

Les ministres de la plus grande organisation de sécurité régionale au monde se réunissent jeudi à Skopje alors que l’organisation, composée de 57 membres, est confrontée à sa crise la plus grave depuis sa création, les tensions liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie restant exacerbées.

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) lutte pour survivre alors que la Russie bloque des décisions, comme celle du budget de l’organisation.

Créée en 1975 comme forum de dialogue entre les blocs de l’Est et de l’Ouest, l’organisation – dont font partie la Russie et l’Ukraine – fonctionne avec des moyens extrabudgétaires, mais les tensions sont vives.

L’Ukraine, ainsi que l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont déjà annoncé qu’elles boycotteraient la conférence ministérielle annuelle après l’invitation du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, arrivé à Skopje mercredi soir.

Mercredi, la Russie a accusé les pays occidentaux de tenter d’empêcher ses responsables d’assister à la conférence ministérielle.

Les observateurs électoraux de l’OSCE continuent également d’être déployés pour surveiller les scrutins dans le monde entier.

L’OSCE elle-même insiste également sur sa pertinence.

« Le rôle de l’OSCE est aujourd’hui plus important que jamais et reste inestimable pour de nombreuses personnes dans la région », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’OSCE, citant le soutien de l’organisation à ses membres dans la lutte contre la traite des êtres humains et le changement climatique.

Sur le fond, les enjeux à Skopje sont faibles. Une fois la présidence réglée, la principale question en suspens est de savoir si les quatre hauts responsables de l’OSCE, dont la Secrétaire générale Helga Schmid, verront leur mandat prolongé.

The Brief – Le danger de normaliser la Russie

Un nombre croissant de diplomates européens – et pas seulement ceux des pays bellicistes de l’Est – s’inquiètent de plus en plus de la « normalisation » du dialogue avec les Russes dans les forums internationaux.

(Edité par Georgi Gotev)

En savoir plus avec EURACTIV



Source link -57