Customize this title in frenchLe bloc de gauche espagnol est enfin né

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Les groupes de gauche espagnols ont finalement réussi à former un bloc uni, plus de 50 ans après la transition vers la démocratie à la fin des années 1970, et ils ont pour objectif commun d’arrêter la montée de l’extrême droite.

Malgré le ton optimiste exprimé samedi par la ministre du Travail par intérim et dirigeante de Sumar Yolanda Díaz, la naissance de ce grand bloc de forces progressistes a été très complexe.

Vendredi, à quelques heures de l’échéance officielle, Sumar a enregistré la coalition de 15 partis, qui avait recueilli 2,2 millions de voix lors des récentes élections municipales et régionales, et obtenu 2,9 millions lors des précédentes élections législatives de 2019.

Avec ces votes et en collaboration avec le Parti socialiste, ils visent à empêcher un gouvernement du Parti populaire (PP/PPE) avec le parti d’extrême droite Vox (ECR), qui reste tout un défi.

Lutte fratricide autour du controversé ministre Montero

Quelques instants avant l’échéance officielle, les équipes de négociation de Díaz et le ministre des Droits sociaux par intérim et secrétaire général de Podemos (Izquierda UE), Ione Belarra, ont mené une rude bataille : Podemos a exigé la levée du veto pour figurer sur les listes Sumar de la la controversée ministre de l’Égalité par intérim Irene Montero, ancienne partenaire du fondateur du parti et ancien ministre Pablo Iglesias.

Finalement, le veto n’a pas été levé. C’est, pour le moment, une victoire pour Díaz, qui il y a quelques années seulement, Iglesias considérait son successeur naturel à Podemos.

Samedi, Díaz a exprimé sa satisfaction quant à l’accord, qui a permis l’enregistrement de la coalition électorale, et a remercié les partis qui composent la coalition sans mentionner explicitement Podemos. « Nous allons gagner les élections », a souligné Díaz, a rapporté EFE.

« L’Espagne voulait que nous nous serrions la main. Nous allons montrer que la politique peut rompre avec le cynisme. C’est notre horizon, et nous n’allons pas échouer (…) nous ne sommes pas venus attiser la peur, la panique ou raconter des histoires d’horreur et attiser la peur des fantômes, bien au contraire », a-t-elle ajouté.

Samedi également, Belarra a de nouveau exigé que Sumar lève le veto sur les listes de Montero car ne pas l’inclure – a-t-elle dit – « n’est pas seulement une décision injuste, mais aussi une erreur politique ».

Pour expliquer pourquoi Podemos a finalement accepté d’intégrer la grande coalition de gauche avec Sumar, Belarra a envoyé une lettre aux militants de son parti.

« Menaces » sur Podemos : c’est maintenant ou jamais

Dans le texte, le ministre assure que l’équipe de négociation de Díaz a informé Podemos du refus de lever le veto sur Montero et de la décision « irrévocable » de maintenir la dernière offre envoyée. Selon Belarra, Podemos a été « menacé » d’être exclu de la coalition s’il n’acceptait pas les conditions de Sumar.

Mais Podemos n’a pas baissé les bras.

Belarra, qui sera numéro cinq sur la liste de Sumar à Madrid, n’accepte pas le veto de Montero, la ministre de l’égalité qui « a poussé les avancées féministes dans notre pays plus loin que quiconque », a-t-elle déclaré.

Face à la menace d’être écarté de la « grande coalition » des forces progressistes à gauche du PSOE, Podemos a décidé d’accepter l’accord avec une formule hybride et très floue : signer le pacte mais « sans accord », a expliqué Belarra. Samedi.

Pour tenter de lever le veto, Belarra a exhorté Díaz à poursuivre les négociations jusqu’à la présentation officielle des listes électorales, et la date limite est le 19 juin.

Après l’accord de vendredi, les parties qui composent Sumar sont Podemos, Izquierda Unida, Catalunya En Comú, Más Madrid, Más País, Compromís, Chunta Aragonesista, Més per Mallorca, Més per Menorca, Verdes Equo, Proyecto Drago, Alianza Verde, Batzarre, Izquierda Asturiana et Iniciativa del Pueblo Andaluz.

(Fernando Heller | EuroEFE.EURACTIV.es)

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