Customize this title in frenchLe Conseil de l’Europe sous surveillance pour le reste du personnel russe

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Des dizaines de ressortissants russes continuent de travailler au Conseil de l’Europe plus d’un an après l’expulsion de la Russie, ce qui pose un casse-tête diplomatique à l’organisation des droits de l’homme, selon des diplomates de l’organe basé à Strasbourg.

Les Ukrainiens du Conseil sont particulièrement mécontents que des Russes y travaillent encore, et plusieurs autres membres ont également exprimé leurs appréhensions, dont l’Estonie et la Lettonie qui ont qualifié la situation d' »intolérable ».

Les membres du Conseil de l’Europe doivent se réunir à Reykjavik mardi 16 mai pour un sommet consacré principalement à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La Russie a été expulsée de l’organisation en mars 2022, quelques semaines après avoir envahi l’Ukraine, et n’est plus répertoriée comme membre.

L’organisation qui compte aujourd’hui 46 membres a été fondée en 1949 et cherche à défendre les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit en Europe. Elle emploie environ 2 000 personnes en CDI ou CDD.

« La présence de ressortissants russes au Conseil de l’Europe porte atteinte à la sécurité et à la crédibilité de cette institution internationale », a déclaré Viktor Nikitiuk, représentant permanent adjoint de l’Ukraine au Conseil.

« Le secrétariat est censé être composé de personnes des Etats membres », a-t-il déclaré à l’AFP.

‘On ne sait jamais’

L’organisation est potentiellement encore vulnérable à l’influence et à la collecte d’informations russes, a ajouté un diplomate qui a requis l’anonymat.

« Ces personnes ont encore accès aux documents, aux discussions. Vous ne savez jamais quand la porte dérobée sera ouverte et quel mal elle fera », a déclaré le diplomate.

Le secrétariat du Conseil de l’Europe a réagi en laissant expirer les contrats de travail à durée déterminée des Russes sans possibilité de renouvellement.

Mais l’organisme maintient sur la liste de paie du personnel russe avec des contrats à durée indéterminée, car leur licenciement exposerait l’institution à des poursuites pour licenciement abusif.

Les initiés disent que plus de 40 ressortissants russes travaillent toujours au Conseil de l’Europe, contre 90 au début de l’année.

Certains de ceux qui restent occupent des postes élevés dans l’institution.

Le Conseil de l’Europe a décliné la demande d’interview de l’AFP, déclarant simplement que son personnel est « tenu de respecter les normes les plus élevées d’intégrité professionnelle et personnelle ».

Certains Russes sont redéployés pour éviter des incidents comme celui de novembre, lorsque la secrétaire générale du Conseil, Marija Pejcinovic Buric, a rencontré un représentant de l’opposition démocratique biélorusse en présence d’un haut responsable russe.

Les redéploiements comprennent celui du ressortissant russe Igor Nebyvaev, dont le père aurait été général des services secrets russes, et qui a été démis en mars de son poste à la tête d’une unité de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

De telles mesures étaient les bienvenues, a déclaré un diplomate qui a requis l’anonymat, mais n’a pas réussi à résoudre le problème fondamental. « Les personnes sont les mêmes », a déclaré le diplomate.

Certains des Russes du Conseil de l’Europe ont également acquis la nationalité française après plusieurs années en France, donnant à l’institution une ouverture pour faire disparaître le problème, selon plusieurs sources, simplement en les transférant vers le quota d’effectifs français.

Les États membres ont demandé au secrétaire général de fournir une analyse des risques pour chaque Russe employé au Conseil de l’Europe, notamment pour déterminer s’il y en a qui sont vulnérables aux « pressions extérieures ».

Les conclusions du rapport sont prévues pour le 1er juillet.

En savoir plus avec EURACTIV



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