Customize this title in frenchLe sommet de paix du Caire pourrait avoir du mal à atténuer la crise à Gaza

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**Mises à jour avec la raison de l’absence de Von der Leyen au sommet.

Alors que l’Égypte devrait accueillir un sommet international samedi 20 octobre, alors que l’on craint de plus en plus que le conflit israélo-palestinien ne se transforme en une guerre plus large au Moyen-Orient, les attentes sont faibles car les principaux acteurs sont confirmés absents des négociations.

Le sommet de la paix du Caire, organisé à la hâte, devrait réunir plusieurs dirigeants arabes et européens d’une douzaine de pays, dont de hauts responsables de Turquie, du Qatar et d’Europe, aux côtés de ministres des Affaires étrangères.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, dont le pays borde la bande de Gaza, a invité les dirigeants égyptiens à discuter de la crise ainsi que de l’évolution de la situation humanitaire, dont le Caire craint qu’elle ne se répercute sur son territoire.

Les participants au sommet se réuniront alors qu’Israël se prépare à lancer une attaque terrestre contre Gaza à la suite de l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre qui a tué 1 400 personnes. Plus de 4 100 Palestiniens ont été tués lors de la contre-offensive israélienne, sur fond de crise humanitaire croissante à Gaza.

Cependant, l’absence de hauts représentants des États-Unis, d’Israël et de l’Iran, ou l’absence de confirmation vendredi de la participation des grandes puissances chinoise et russe, ont atténué les attentes quant aux résultats effectifs des négociations.

Téhéran est à la fois un allié du Hamas et du Hezbollah libanais, dont de nombreux observateurs craignent qu’il soit sur le point d’entrer dans la guerre contre Israël depuis le nord après les premières attaques de roquettes rapiécées ces derniers jours.

Les États-Unis ont opposé mercredi leur veto à une résolution de l’ONU appelant à une pause dans les combats pour permettre l’aide humanitaire à Gaza, qui est sous des bombardements quasi constants depuis que le Hamas a attaqué Israël.

L’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que la résolution ne parvenait pas à souligner le droit d’Israël à l’autodéfense.

Les dirigeants européens, quant à eux, sont divisés sur l’opportunité de sauter l’événement étant donné la pression de certains États arabes en faveur d’une déclaration au sommet exigeant un cessez-le-feu.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Rishi Sunak ne seront pas non plus présents, alors que vendredi soir, il n’était toujours pas clair si le président français Emmanuel Macron pourrait se joindre aux négociations.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l’Union européenne, Josep Borrell, devraient représenter l’UE au Caire, ont confirmé des responsables européens, même s’ils ont eu du mal à y arriver à temps après avoir participé vendredi au sommet UE-États-Unis à Washington.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ne se rendra pas au Caire. Un porte-parole de la Commission européenne a confirmé qu’elle avait été invitée par les Egyptiens au sommet, mais a demandé au vice-président de la Commission, Margaritis Schinas, de la représenter.

La semaine dernière, les pays européens ont eu du mal à adopter une approche unie face à la crise, au-delà de la condamnation de l’attaque du Hamas, après des jours de confusion et de messages contradictoires.

Les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord cette semaine sur une déclaration de position commune qui « souligne fortement[s] Le droit d’Israël à se défendre conformément au droit humanitaire et international ».

Un haut responsable de l’UE a déclaré aux journalistes qu’il y avait eu des discussions sur une déclaration commune au sommet, mais qu’il y avait encore des « différences », de sorte qu’il n’était pas clair s’il pourrait y avoir un communiqué commun à la fin.

« Il est peu probable que les États membres de l’UE présents, ou l’un de nos partenaires partageant les mêmes idées, signent une déclaration qui serait en contradiction avec notre position européenne », a déclaré un responsable européen.

Parmi les États non européens attendus figurent le Qatar, la Turquie, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud et l’Irak, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Le président palestinien Mahmoud Abbas participera samedi au sommet du Caire pour la paix, a indiqué une source officielle. Reuters.

Les pays arabes, quant à eux, ont exprimé leur colère face au bombardement et au siège sans précédent d’Israël contre Gaza, où vivent 2,3 millions de personnes.

L’Égypte a tenté d’acheminer l’aide humanitaire vers Gaza via le terminal de Rafah, le seul point d’accès à l’entrée ou à la sortie non contrôlé par Israël, mais l’aide s’est accumulée du côté égyptien.

Les médias égyptiens liés à l’État ont annoncé jeudi que le terminal ouvrirait vendredi après que le président américain Joe Biden ait conclu un accord avec l’Égypte et Israël pour permettre l’entrée de l’aide.

« Nous avons besoin de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant maintenant. Nous en avons besoin à grande échelle et nous avons besoin qu’elle soit soutenue, ce n’est pas une petite opération qui est nécessaire », a déclaré António Guterres au Caire, alors que les appels au passage de l’aide se multipliaient un jour avant les pourparlers de paix du Caire.

« En termes simples, cela signifie que les humanitaires doivent pouvoir faire parvenir l’aide et pouvoir la distribuer en toute sécurité », a ajouté António Guterres.

Mais Al-Sisi a également déclaré mercredi que des millions d’Égyptiens s’opposeraient à tout déplacement forcé de Palestiniens vers le Sinaï, ajoutant qu’une telle mesure transformerait la péninsule égyptienne en une base d’attaques contre Israël.

La position du Caire reflète les craintes arabes que les Palestiniens puissent à nouveau fuir ou être forcés de quitter leurs foyers en masse, comme ils l’ont été lors de la guerre qui a entouré la création d’Israël en 1948.

Les responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont déclaré qu’ils chercheraient à éliminer le Hamas en guise de représailles pour l’attaque.

Mais Israël est considéré comme n’ayant pas de fin de jeu évidente, sans aucun plan clair sur la manière de gouverner l’enclave palestinienne par la suite.

[Edited by Nathalie Weatherald]

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