Customize this title in frenchLe verdict polonais sur l’avortement a violé les droits des femmes enceintes, selon un tribunal des droits de l’homme

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé jeudi qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle polonaise obligeant une femme à se rendre à l’étranger pour avorter violait son droit au respect de la vie privée et familiale.

L’affaire a été portée par une femme dont le bébé avait reçu un diagnostic d’anomalie fœtale alors qu’elle était enceinte.

« La requérante était tombée enceinte et le fœtus avait reçu un diagnostic de trisomie 21. Un avortement programmé à l’hôpital avait été annulé lorsque les modifications législatives résultant de l’arrêt de la Cour constitutionnelle étaient entrées en vigueur », a indiqué la CEDH dans un communiqué.

Incapable d’avorter en Pologne, la femme a finalement dû se rendre dans une clinique privée en dehors de la Pologne pour la procédure, a ajouté le tribunal.

La Cour des droits de l’homme a estimé que les amendements législatifs en question, qui avaient contraint la femme à voyager à l’étranger pour avorter à grands frais et loin de son réseau de soutien familial, avaient eu un impact psychologique important sur elle.

« Une telle ingérence dans ses droits, et en particulier dans une procédure médicale pour laquelle elle était qualifiée et qui avait déjà été mise en œuvre, avait créé une situation qui l’avait privée de garanties appropriées contre l’arbitraire », indique le jugement. « Article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme a été violée », ajoute-t-il.

En octobre 2020, le tribunal polonais a renforcé l’une des réglementations les plus strictes de l’UE en matière d’avortement en jugeant que les avortements pratiqués en raison de malformations fœtales sont inconstitutionnels, ce qui signifie que les femmes polonaises ne peuvent avorter qu’en cas de viol ou d’inceste, ou si la vie de la femme est menacée. en voie de disparition.

Les femmes polonaises ont fait valoir que la décision violait leurs droits humains car elle les obligerait à mener à terme toute grossesse future, même dans les cas où le fœtus développait des anomalies. La CEDH a rejeté une autre contestation des règles polonaises plus strictes l’été dernier, invoquant la faiblesse des preuves.

La coalition du nouveau Premier ministre polonais Donald Tusk a promis d’annuler la décision de justice de 2020 qui a mis fin à la plupart des droits à l’avortement dans le pays.



Source link -57