Customize this title in frenchLes danseurs de Bach et Hip-hop contrent les stéréotypes de la performance française

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Des danseurs en cagoules ont surpris le public marseillais avec une performance remplie de classiques de Bach mélangés à de la musique hip-hop.

Une sonate de Bach joue de la guitare pour introduire un spectacle destiné à contrer les stéréotypes qui paralysent la vie des jeunes issus de la classe ouvrière quartiers de Marseille.

Bientôt des éléments hip-hop ainsi que « percer» rythmes (une forme de rap teinté d’électro) et « shatta » (style musical des Antilles) rejoignent la sonate pour violon du compositeur allemand Jean-Sébastien Bach (1685 -1750). Puis, des danseurs en cagoules inondent la scène. Le spectacle « Bach Nord » ravit tout le public du Festival de Marseille.

Le spectacle place la vitalité des cultures urbaines en son centre, tout en déconstruisant les clichés sur la violence, les ségrégations multiples et l’enfermement. Selon sa chorégraphe, Marina Gomes, la performance a été inspirée par des expériences personnelles.

Conçu’ comme une réponse au film ‘BAC Nord’

Ironie du sort, le spectacle se propose de défier les personnages et les idées dépeints dans le film controversé de Cédric Jimenez, BAC Nord – également connu sous le nom de The Stronghold en anglais. Le film explore la vie dans les quartiers pauvres et défavorisés de la ville méditerranéenne du sud de la France, une zone avec le taux de criminalité le plus élevé du pays.

« ‘BAC Nord’, comme beaucoup d’autres travaux ou reportages artistiques et médiatiques, décrit les jeunes des quartiers populaires d’une manière qui ne nous correspond pas vraiment », explique Gomes. « Je voulais qu’on puisse proposer une réponse à ce film ou du moins une vision différente. »

Le chorégraphe a travaillé avec des collégiens et lycéens des 3e, 13e, 14e et 15e arrondissements de Marseille et avec les danseurs de la compagnie Hylel.

« Les gens disent que les quartiers nord sont mauvais, que tout le monde est pareil », raconte l’un des danseurs de 13 ans, Wiame Ez Zahy. « En vérité, avant de dire quoi que ce soit, connais-les (les gens des quartiers nord), ne juge pas sans savoir ! »

Regardez la vidéo ci-dessus pour en savoir plus sur cette performance.

Source link -57