Customize this title in frenchLes députés dénoncent le manque de protection du Parlement européen pour les victimes de harcèlement

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La commission des droits des femmes du Parlement européen a estimé que les procédures internes du Parlement pour traiter les cas de harcèlement psychologique et physique étaient inadéquates, dans un projet de résolution adopté mardi 25 avril.

La résolution a fait valoir que le harcèlement est toujours sous-déclaré, attribuant cela à la peur des victimes de représailles et à une « méfiance générale dans la manière dont les cas de harcèlement sont traités en raison de l’absence d’un système complet de signalement, de soutien et de soins pour les victimes ».

Cinq eurodéputés ont été sanctionnés pour harcèlement depuis 2016, a confirmé une source officielle du Parlement européen à EURACTIV. Les procédures internes actuelles du parlement pour faire face au harcèlement sont en place depuis 2018.

Seuls 36,9% des membres (260 sur 705) ont suivi une formation anti-harcèlement, indique la résolution.

Comme la formation n’est actuellement pas obligatoire, les députés européens de la commission ont proposé de rendre la formation obligatoire pour tous les membres, ainsi que de publier une liste de ceux qui l’ont suivie.

La résolution dénonçait le manque de sensibilisation aux procédures de signalement et au soutien disponible pour les victimes, et proposait d’introduire un « réseau de conseillers confidentiels et de médiateurs externes pour fournir des conseils et un soutien aux victimes, avec une coopération entre des conseillers confidentiels dans différents organes de l’UE ». .

Les procédures actuelles

Le Parlement européen a créé un comité consultatif pour traiter « tous les cas potentiels de harcèlement impliquant des députés européens avec tous les types de personnel », a déclaré une source officielle du Parlement à EURACTIV.

Avant que le comité consultatif ne commence une enquête, le cas de harcèlement est soumis aux services du personnel qui mènent une étude préliminaire pour trouver des preuves « prima facie » de harcèlement.

L’étape suivante consiste pour le personnel et les services juridiques à se concerter sur une décision, avant qu’une enquête par le comité consultatif ne soit lancée.

En attendant, les victimes ont le droit de travailler à distance, d’un autre bureau ou d’être en congé d’office, avec un soutien juridique et médical.

A l’issue de l’enquête, la commission consultative remet un rapport confidentiel au président, qui doit décider dans un délai de six semaines de la sanction à infliger.

Délai et confidentialité

La résolution dénonce que ces procédures peuvent prendre des années, « causant un préjudice inutile aux victimes ». Les députés de la commission ont demandé au comité consultatif de prendre une décision dans un délai de six mois, ajoutant qu’il « devrait informer en permanence toutes les parties impliquées dans la procédure ».

Interrogé par EURACTIV sur deux cas divulgués à Allemand et des médias grecs, à propos des eurodéputés Karolin Braunsberger-Reinhold et Alexis Georgoulis respectivement, le Parlement européen a refusé de répondre.

« Je crains qu’en raison de la confidentialité des travaux du comité consultatif, nous ne puissions pas dire si une procédure a été lancée ou non. En cas de sanctions, elles sont annoncées publiquement en plénière », a déclaré une source officielle à EURACTIV.

Pendant qu’une enquête est en cours, ni les victimes ni les accusés ne peuvent discuter des affaires à l’extérieur.

Prochaines étapes

Le texte sera voté lors de la prochaine session plénière du Parlement européen à Strasbourg en mai.

Cependant, la résolution est un texte non législatif – elle énonce simplement la position des députés sur des questions spécifiques, et ses recommandations ne sont pas contraignantes.

[Edited by Nathalie Weatherald]

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