Customize this title in frenchLes députés français veulent modifier les règles européennes sur le droit d’auteur pour couvrir l’IA générative

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Une commission de l’Assemblée nationale française a publié un avis jeudi (18 janvier) recommandant de modifier la directive européenne sur le droit d’auteur afin d’élaborer un traité international sur l’IA et de réviser régulièrement la loi européenne sur l’IA.

Cet avis est le premier sur l’intelligence artificielle (IA) émanant du Haut-commissariat au numérique et aux postes (CNSP) de l’Assemblée nationale depuis près de quatre ans. Le dernier avis, publié en juin 2020, recommandait entre autres un règlement européen sur l’intelligence artificielle, proposé l’année suivante.

« Comment identifier les œuvres originales des artistes ? Comment attribuer les œuvres générées par les intermédiaires IA ? Comment rémunérer les auteurs dont les œuvres ont été utilisées ? Comment gérer les opt-outs pour les artistes qui refusent que leurs contenus soient utilisés par l’IA ? Ce sont ces questions qui nécessitent une révision de la directive sur le droit d’auteur à la lumière de l’IA générative », a déclaré à Euractiv Mireille Clapot, députée responsable de l’avis et présidente du CNSP.

Bien que Clapot et ses collègues saluent la loi sur l’IA, ils estiment que la directive sur le droit d’auteur devra être modifiée en raison des récents développements technologiques dans le domaine de l’IA.

IA générative et droits d’auteur

La directive européenne sur le droit d’auteur est entrée en vigueur en avril 2019, trois ans avant la sortie publique de ChatGPT d’OpenAI, qui est rapidement devenu le chatbot le plus célèbre au monde et un nom bien connu.

La question de savoir qui contrôle les données introduites dans ces puissants modèles d’IA apparaît comme l’un des principaux champs de bataille définissant l’avenir de cette technologie disruptive. En décembre, Le New York Times a lancé une action en justice historique contre OpenAI pour violation du droit d’auteur.

La commission française a reconnu certaines mesures de protection concernant les droits d’auteur utilisés par les IA génératives, énumérant des clauses de non-participation en matière de transparence et respectant la directive européenne sur le droit d’auteur.

Pourtant, les députés estiment que, lors du prochain mandat législatif, la directive sur le droit d’auteur devrait être réorganisée pour « prendre en compte les implications génératrices de l’IA sur les propriétés intellectuelles et industrielles », citant certaines « lacunes juridiques » sans plus de détails.

Le coordinateur national français de l’IA, qui canalise les futurs investissements dans l’IA selon le plan « France 2030 » tout en alignant la stratégie entre les ministères, est actuellement composé de représentants des ministères de l’économie, de l’éducation, de l’écologie, de la défense et de la santé.

Afin d’intégrer les considérations de droit d’auteur dans la stratégie nationale sur l’IA, les législateurs français ont suggéré que le ministère de la Culture fasse également partie du groupe de coordination.

Positions de l’UE et du monde

Concernant la loi sur l’IA, l’avis de la commission détaille brièvement le contenu du règlement et la position française au Conseil de l’UE. Aucun commentaire n’est fait sur le fait que le gouvernement français a été le plus strict dans sa position de ne pas réglementer les modèles de fondations.

Les députés ont écrit que le texte présenté par le commissaire français Thierry Breton à l’issue du dernier trilogue politique de décembre « semblait avoir trouvé un équilibre » avant de déclarer qu’ils considèrent que la loi sur l’IA doit être révisée régulièrement afin « de tenir compte des évolutions extrêmement rapides ». développements technologiques dans ce domaine ».

À l’échelle mondiale, une recommandation suggère d’utiliser la force diplomatique de la France pour élaborer un traité international sur l’IA similaire à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

L’initiative du traité international du Conseil de l’Europe sur l’IA est citée sans aucune référence à l’offensive menée par les États-Unis pour en exempter le secteur privé, ce qui serait contraire à l’esprit de la loi européenne sur l’IA.

Défis nationaux

Prenant comme référence les clauses de récupération d’Israël, qui exigent que l’argent public soit remboursé à l’État si une entreprise est vendue à un agent économique étranger, les législateurs proposent de mettre en œuvre un tel mécanisme pour les startups d’IA financées par des fonds publics.

En outre, il suggère d’assouplir le financement des startups d’IA en phase de démarrage afin de renforcer la confiance des investisseurs.

Dans cette veine favorable aux investisseurs, l’avis ne suggère ni n’écarte que la Commission française de surveillance de la vie privée, la CNIL, devienne l’autorité de régulation en charge de l’IA.

« Certains voient la CNIL comme une institution qui freine le développement. Il faut donc être prudent, même symboliquement, car même si j’ai confiance dans l’expertise de la CNIL, sa désignation comme agence nationale en charge de l’IA pourrait être considérée comme un signal d’innovation négatif », conclut Clapot.

L’avis recommande également que les femmes soient davantage encouragées à rejoindre le secteur de l’IA, conformément aux objectifs de la décennie numérique de l’UE.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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