Customize this title in frenchLes dirigeants de la Serbie et du Kosovo sont invités à reprendre le dialogue pour apaiser l’escalade des tensions

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L’envoyé européen Miroslav Lajcak et son homologue américain Gabriel Escobar ont rencontré samedi le Premier ministre kosovar Albin Kurti à Pristina avant de se rendre à Belgrade.

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Les envoyés représentant l’Union européenne et les États-Unis ont exhorté le Kosovo et la Serbie à reprendre les pourparlers dans le but de désamorcer les tensions croissantes entre Belgrade et le territoire séparatiste.

L’envoyé européen Miroslav Lajcak et son homologue américain Gabriel Escobar, accompagnés de hauts diplomates allemands, français et italiens, ont rencontré samedi le Premier ministre kosovar Albin Kurti dans la capitale, Pristina.

Il s’agit de la première visite de ce type depuis le 24 septembre, lorsqu’une trentaine d’hommes armés serbes sont entrés dans le nord du Kosovo et ont tué un policier.

A cette occasion, ils ont dressé des barricades avant de déclencher une fusillade de plusieurs heures avec la police du Kosovo. Trois hommes armés ont été tués.

« S’il n’y a pas de dialogue, il pourrait y avoir une nouvelle escalade », a déclaré Lajcak après avoir rencontré Kurti samedi.

Lajcak a déclaré avoir fermement dénoncé « l’attaque terroriste contre la police du Kosovo par des individus armés ». [that] constitue une escalade manifeste et sans précédent ».

Il a ajouté que l’incident « a très clairement souligné que la désescalade et la normalisation sont désormais plus urgentes que jamais ».

La Serbie et le Kosovo souhaitent rejoindre l’UE.

On leur a dit qu’ils devaient d’abord régler leurs différends.

Les gouvernements occidentaux souhaitent que le Kosovo et la Serbie mettent en œuvre un plan en 10 points proposé par l’UE en février pour mettre fin à des mois de crise politique.

Kurti et le président serbe Aleksandar Vucic avaient alors donné leur accord, mais avec quelques réserves qui restent encore à résoudre, notamment la création de l’Association des municipalités à majorité serbe, ou ASM.

L’UE et les États-Unis font pression sur le Kosovo pour qu’il autorise sa création afin de coordonner les travaux en matière d’éducation, de soins de santé, d’aménagement du territoire et de développement économique au niveau local.

Un accord Pristina-Belgrade de 2013 sur la création de l’association serbe a ensuite été déclaré inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle du Kosovo, citant son incapacité à inclure d’autres ethnies et son utilisation potentielle des pouvoirs exécutifs pour imposer des lois.

Pristina craint que la nouvelle association ne soit un effort de Belgrade pour créer un mini-État serbe doté d’une large autonomie, semblable à la Republika Srpska en Bosnie-Herzégovine.

Lajcak a exhorté Pristina « à procéder sans plus tarder à la création de l’Association des municipalités à majorité serbe du Kosovo ».

« Sans cela, il n’y aura pas de progrès sur la voie européenne du Kosovo », a ajouté Lajcak.

En juillet, l’UE a imposé des mesures punitives au Kosovo pour avoir refusé l’ASM, suspendant le financement de certains projets et arrêtant les visites de hauts diplomates.

Suite à l’échec des pourparlers de septembre entre Kurti et Vucic ainsi qu’à la récente flambée de tensions, on ne sait pas exactement quand une nouvelle série de réunions pourrait avoir lieu.

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Le Kosovo souhaite que l’Europe sanctionne la Serbie, qu’elle accuse d’être responsable de l’attaque de septembre, affirmant qu’aucune nouvelle négociation ne pourrait avoir lieu dans les circonstances actuelles.

Il a exigé des mesures de sécurité plus strictes de la part de l’Occident en raison des craintes d’une présence accrue des forces militaires serbes le long de sa frontière.

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