Customize this title in frenchLes images d’un professeur italien enchaîné au tribunal de Budapest suscitent un débat en Italie

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Les images d’une Italienne entravée et enchaînée lors d’une audience au tribunal de Budapest ont déclenché un vaste débat en Italie, les dirigeants étant invités à faire quelque chose pour remédier à la situation, même si sa famille affirme s’être déjà plainte des conditions dans lesquelles elle a été condamnée pendant un an. retenue.

Ilaria Salis, professeur d’italien de 39 ans, est détenue en Hongrie pour avoir agressé deux extrémistes de droite. Les images d’elle apparaissant au tribunal enchaînées ont suscité un débat.

Alors que les partis d’opposition de gauche ont déjà appelé le gouvernement Meloni à agir, le chargé d’affaires hongrois a été convoqué mardi matin au ministère italien des Affaires étrangères, réitérant l’opposition de l’Italie à l’arrestation de l’enseignant.

Tajani (Forza Italia/PPE) a évoqué le « traitement inadmissible et disproportionné » de cette femme sans attaquer le gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban, allié de la Première ministre Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia/ECR).

« Si nous voulons parler de droit, Orban n’y est pour rien. Ce n’est pas le gouvernement qui décide du processus. C’est le pouvoir judiciaire », a déclaré le ministre.

« La question est de savoir si les règles ont été respectées avant ou après ; ce n’est pas que nous puissions intervenir ; La Hongrie est un État souverain. Nous ne pouvons que protester parce qu’elle est détenue là-bas pour un hypothétique crime commis là-bas (…) et pour faire respecter le traitement réservé à la détenue », a-t-il ajouté.

Salis est détenu à Budapest depuis près d’un an, accusé d’avoir attaqué à la matraque deux extrémistes de droite hongrois lors d’une manifestation à Budapest en février de l’année dernière. Elle risque jusqu’à 24 ans de prison et a toujours clamé son innocence.

Tajani a nié avoir connaissance des conditions de détention de la femme, même si son père a déclaré – dans l’émission de la Quatrième République sur Rete4 – qu’il avait tout signalé à l’ambassade italienne il y a quelque temps.

L’opposition de gauche italienne a demandé à Meloni d’informer d’urgence le parlement italien du cas Salis – une demande soutenue par la Lega (ID) et Forza Italia. Meloni se trouve dans une position délicate, compte tenu de ses liens de longue date avec Orban et de ses éloges répétés du gouvernement de Budapest.

L’ambassadeur italien Guariglia a demandé que Salis bénéficie dès que possible d’une détention provisoire conformément au droit européen, y compris des alternatives à la prison. L’option d’une assignation à résidence en Italie ou en Hongrie est sur la table, et les avocats de la femme entendent également prouver que le régime carcéral hongrois est incompatible avec la Convention européenne des droits de l’homme.

(Federica Pascale | Euractiv.it)

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