Customize this title in frenchL’Europe signe un contrat pour la fabrication des gyrotrons cyclotrons électroniques ITER

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L’une des questions brûlantes auxquelles est confronté le dispositif ITER est de savoir comment étancher sa soif d’alimentation électrique constante pour chauffer son plasma jusqu’à 150 millions de °C. Plusieurs systèmes fonctionneront ensemble pour libérer de puissants faisceaux au cœur de la machine. L’un d’eux est l’Electron Cyclotron qui utilisera des ondes radiofréquences pour cibler les électrons du plasma. Il atteindra également les parties du plasma qui ont besoin de températures plus élevées pour maintenir la réaction de fusion.

D’où viendra ce pouvoir ? Les alimentations haute tension fourniront une tension et un courant régulés et contrôlables. Ils prélèveront de l’électricité sur le réseau pour fournir aux gyrotrons une tension (jusqu’à 90 kV) afin qu’ils produisent des micro-ondes à haute fréquence. Ensuite, ils parcourront des lignes de transmission d’environ 160 m jusqu’à entrer dans le dispositif. Une fois dans la soupe de plasma, ils transmettront leur énergie aux électrons de manière transparente car ils seront dans la même fréquence de 170 GHz.

Prototype de gyrotron européen, installation Falcon, juillet 2022, Suisse ©SPC

ITER s’appuiera sur 24 gyrotrons, chacun délivrant un faisceau de 1 MW, soit 1 000 fois plus puissant que celui produit par les micro-ondes domestiques. La Russie et le Japon en fabriqueront huit chacun, l’Inde en livrera deux et l’Europe en fabriquera six. Une fois prêts, les équipements seront installés sur place dans le bâtiment Radio Fréquence. Ces éléments cylindriques mesurent environ 3 m de haut et 1,5 m de large. Mais ne vous laissez pas tromper par leur taille car la plupart des actions intéressantes se déroulent dans un espace de 20 x 2 cm. C’est là que l’électricité se transforme en ondes électromagnétiques.

Avec de nouvelles expériences de fusion à l’horizon, l’industrie des gyrotrons connaît une renaissance. Il existe un besoin de savoir-faire, de compétences et d’installations pour livrer ces équipements. L’Europe a commencé à rattraper son retard dans cette course, ce qui explique pourquoi F4E et Divertor Tokamak Test (DTT) ont signé un protocole d’accord pour collaborer à un appel d’offres pour la fabrication de gyrotrons. Dès le début, il y a eu des avantages évidents à plusieurs niveaux en obtenant des prix plus compétitifs et en utilisant mieux les ressources. L’appel d’offres prévoyait une preuve de concept pilote, une unité de pré-série, signée entre la DTT et Thales. Une fois le succès remporté, les deux parties se sont lancées dans la production du reste. Au total, 22 gyrotrons sont demandés : 6 pour F4E et 16 pour la DTT. Vers la fin de l’année dernière, F4E a signé le contrat spécifique avec Thales pour la livraison de sa part de gyrotrons. Les travaux qui couvrent la conception de la fabrication, la production, les tests en usine, y compris les tests d’installation et de réception sur site, devraient durer six ans pour une valeur d’environ 20 millions d’euros.

réunion de démarrage
Participants F4E, DTT et Thales à la réunion de lancement, février 2024. ©F4E

Début février, la réunion de lancement conjointe F4E-DTT avec Thales s’est tenue à Barcelone, marquant le début des travaux pour les unités F4E et la production en série DTT. Paco Sanchez, chef de projet de F4E suite à ce contrat, a expliqué l’importance de cet événement. « La stratégie de cet appel d’offres différait des précédentes car nous avions conclu un partenariat avec un autre projet de fusion, DTT, car nous étions tous deux intéressés par les mêmes équipements. C’est un signe de ce qui pourrait arriver à l’avenir lorsque davantage de ces initiatives porteront leurs fruits. Outre les tarifs compétitifs, nous aurons la possibilité d’apprendre avec les fournisseurs et de bénéficier de l’expérience éprouvée des laboratoires de fusion, qui participent également sous la forme d’un consortium. La réunion de lancement marque la poursuite des travaux et le début d’un partenariat significatif entre F4E, DTT, Thales et les laboratoires européens de Fusion qui pourrait inspirer d’autres domaines.

Charles-Antoine Goffin, vice-président des sous-systèmes micro-ondes et d’imagerie chez Thales, a partagé quelques-unes de ses réflexions : « La transition vers des sources d’énergie plus propres et plus sûres est d’une importance capitale dans les années à venir. Thales est fier de contribuer aux systèmes de chauffage par résonance cyclotron électronique (ECRH) d’ITER à travers le plus gros contrat de gyrotrons jamais attribué par F4E (6 gyrotrons) et DTT (16 gyrotrons). Ceci confirme notre expertise dans ce domaine technologique et souligne le succès d’une collaboration de longue date entre Thales, F4E et les laboratoires européens de fusion.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les Gyrotrons ITER fournis par F4E en collaboration avec Thales.

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