Customize this title in frenchTake Five : Un calme inquiet

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Les traders travaillent sur le parquet de la Bourse de New York (NYSE) à New York, États-Unis, le 28 septembre 2023. REUTERS/Brendan McDermid/File Photo

(Reuters) – Toujours dynamiques après la déroute du marché obligataire et les fluctuations du marché des changes, les marchés financiers se préparent aux chiffres de l’inflation américaine et au début de la saison des résultats.

Il y aura beaucoup de choses à mâcher pour les décideurs politiques réunis lors de la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, tandis que le parti travailliste d’opposition britannique, en lice pour le gouvernement, présentera son stand avant les élections de l’année prochaine.

Voici votre semaine à venir sur les marchés de Kevin Buckland à Tokyo, Lewis Krauskopf à New York, Rachel Savage à Johannesburg et Naomi Rovnick et Dhara Ranasinghe à Londres.

1/ UNE INTRIGUE JAPONAISE

Autrefois, alors que tout le monde s’inclinait devant le roi du dollar, le yen a soudainement eu d’autres idées. Après avoir atteint un nouveau sommet d’un an au-dessus de 150 yens mardi, le plancher est tombé et environ une minute plus tard, le dollar rebondissait à 147.

Les marchés ont murmuré sur une éventuelle intervention, même si beaucoup avaient des doutes et le dollar s’est redressé rapidement, sans le choc et l’effroi suscités par la décision du Japon il y a un an. Les données de la banque centrale suggèrent fortement qu’il n’y aura aucune action officielle ce jour-là. Mais le spectre d’une intervention continuera probablement à peser sur la flambée du dollar, peut-être jusqu’à la prochaine décision de la banque centrale à Halloween.

Pendant ce temps, l’euro est confronté à ses propres fantômes, avec la résurgence des prix du pétrole qui nuit à une économie en détérioration et les inquiétudes renouvelées concernant la situation budgétaire de l’Italie augmentant le risque d’un retour vers le seuil psychologiquement clé de 1 dollar.

2/ CHAUD, FROID OU JUSTE ?

Avec des rendements de référence du Trésor autour de leurs sommets depuis 16 ans, les enjeux sont élevés pour le rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation américain de jeudi, alors que les investisseurs évaluent si la Fed est susceptible de relever à nouveau ses taux pour garantir que l’inflation continue de se calmer.

Les données d’août ont montré la hausse de l’inflation la plus rapide en 14 mois, en raison de la hausse du prix de l’essence, même si la hausse annuelle de l’inflation sous-jacente a été la plus faible depuis près de deux ans. Avec des prix du pétrole autour de 90 dollars le baril, les prix de l’énergie sont également au centre de l’attention.

Un rapport brûlant pourrait susciter des inquiétudes quant à la possibilité que la position des taux de la Fed devienne encore plus belliciste après que son mantra « des taux plus élevés pour plus longtemps » en septembre ait effrayé les marchés. On s’attend généralement à ce que la Fed maintienne ses taux stables entre le 31 octobre et le 31 novembre. 1 réunion, même si certains traders parient sur une nouvelle hausse.

3/ ENTRE UN RENDEMENT ET UN ENDROIT DUR

Les rapports des grandes banques donnent le coup d’envoi de la saison des résultats du troisième trimestre pour les entreprises américaines, les investisseurs en actions étant avides de catalyseurs pour relancer les actions face à la hausse des rendements obligataires.

JP Morgan, Groupe Citi (NYSE 🙂 et Wells Fargo publieront leurs résultats le 13 octobre et donneront un premier aperçu des conséquences de la hausse des taux sur des questions allant de la demande de prêts au comportement des consommateurs.

Parmi les autres sociétés qui devraient publier leur rapport, citons le géant des collations et des boissons PepsiCo (NASDAQ 🙂 mardi, Delta Air Lines (NYSE 🙂 jeudi et l’assureur UnitedHealth Group (NYSE 🙂 le 13 octobre.

Dans l’ensemble, selon LSEG IBES, les bénéfices des entreprises devraient augmenter de 1,6 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l’année dernière, après une baisse de 2,8 % au deuxième trimestre.

4/ LE LABORATOIRE EN PLACE

La conférence du parti conservateur au pouvoir au Royaume-Uni a été gâchée par la décision controversée du Premier ministre Rishi Sunak de réduire les projets de construction d’un chemin de fer à grande vitesse tant attendu.

Il est désormais temps pour le parti travailliste d’opposition – en tête des sondages d’opinion et qui vient de remporter une nette victoire aux élections partielles – de monter sur scène avec les entreprises et les marchés qui attendent ce que le prochain gouvernement potentiel pourrait avoir à offrir.

Les gestionnaires d’actifs réclament que les travaillistes écoutent leurs idées visant à raviver l’intérêt pour le marché boursier moribond du Royaume-Uni – et tout signe d’un changement de vent politique pourrait apporter un certain répit aux actions sous-performantes, ont déclaré les analystes.

Les espoirs d’un rebond économique seront toutefois tempérés par la dette publique élevée du Royaume-Uni et par l’engagement des travaillistes en faveur de budgets prudents avec des règles budgétaires similaires à celles du gouvernement actuel.

5/ RENCONTRE AU MAROC

Des responsables financiers et des investisseurs du monde entier se dirigent vers la ville marocaine de Marrakech pour les réunions annuelles du Fonds monétaire international de la Banque mondiale. Ce rassemblement intervient à un moment où la flambée des rendements des obligations d’État américaines, qui a conduit à une hausse mondiale des coûts d’emprunt, pèse sur les espoirs d’une réduction de l’inflation sans déclencher une crise majeure.

Les décideurs politiques sont également confrontés à des divisions mondiales croissantes et aux appels de grandes économies émergentes telles que la Chine à réformer l’architecture financière mondiale de Bretton Woods près de 80 ans après sa création et à la rendre plus représentative.

Au milieu de ces tensions, le FMI et la Banque mondiale tentent d’augmenter leurs prêts. Dans le même temps, l’initiative phare de restructuration de la dette du Groupe des 20 principales économies, le Cadre commun, sera également au centre de l’attention car elle continue de faire face à d’intenses critiques pour ses retards et son manque de résultats concrets.

(Graphiques de Sumanta Sen, Pasit Kongkunakornkul, Vineet Sachdev et Riddhima Talwanin ; compilés par Karin Strohecker ; édités par Kim Coghill)

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