Customize this title in frenchTempêtes, sécheresses et inondations : les catastrophes liées au climat pourraient faire monter les prix des assurances en France

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Les différentes catastrophes climatiques que la France a connues cette année dressent un tableau pessimiste des prix de l’assurance en 2024.

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La tempête Frederico est arrivée en France, apportant des vents dépassant les 100 km/h.

Les régions du nord sont en attente de pluies torrentielles, et des tempêtes, voire des inondations, sont attendues dans d’autres régions du pays.

Frederico suit de près la tempête Ciarán, qui a balayé la côte nord-ouest de la France il y a quelques semaines, causant des dégâts considérables. Dans toute l’Europe, le nombre de morts a atteint 16.

Le nord de la France a connu de graves inondations, touchant 130 communes.

Selon les estimations publiées par la fédération française d’assurance France Assureurs, les tempêtes Ciarán et Domingos ont causé environ 1,3 milliard d’euros de dégâts, ce qui en fait l’une des plus grandes pertes financières liées aux tempêtes en France.

« Ciarán et Domingos se classent déjà au cinquième rang des tempêtes les plus dévastatrices de France métropolitaine », a indiqué la fédération des assurances.

L’une des grandes questions qui se posent aujourd’hui aux ménages et aux entreprises françaises est de savoir si ces événements climatiques extrêmes entraîneront une hausse des prix des assurances.

Comment sont calculées les primes d’assurance ?

Pour comprendre l’impact du changement climatique et des conditions météorologiques extrêmes sur les primes d’assurance, il est important de comprendre comment elles sont calculées.

Les primes sont un montant payé périodiquement à l’assureur et peuvent être décomposées en évaluation des risques, garantie de sécurité, frais de fonctionnement et taxes.

Ainsi, les prix des assurances dépendent de plusieurs facteurs qui ont un impact sur ces variables. Cela inclut la fréquence et l’ampleur des événements liés aux conditions météorologiques.

Pour élaborer leurs tarifs, les compagnies d’assurance utilisent des projections, basées par exemple sur les données publiées par les instituts météorologiques.

Le montant des indemnisations a augmenté, selon la Fédération française des entreprises d’assurance dans un rapport de 2021.

Il a indiqué que si l’indemnisation annuelle moyenne était de 2 milliards d’euros entre 1990 et 2009 (hors 1999 due aux tempêtes), la moyenne atteignait 2,8 milliards d’euros entre 2010 et 2019.

Et cette tendance ne semble pas près de s’arrêter : l’année dernière a été une année sans précédent pour le climat mondial, avec de graves sécheresses et des incendies à travers l’Europe, mais 2023 devrait être en tête.

Cela aurait pour conséquence une hausse de 6 à 7 % en moyenne de l’assurance habitation en 2024, selon les cabinets de conseil Facts & Figures et Addactis cités par la radio française RMC.

La task force des risques d’assurance en France

La première évaluation des risques financiers liés au changement climatique réalisée par la Banque de France en 2021 indiquait que les régions françaises les plus vulnérables pourraient connaître une multiplication par deux à cinq des aléas naturels.

Les primes augmenteraient de 130 à 200 % d’ici 2060 pour couvrir ces pertes, selon la banque centrale – en termes de tarifs d’assurance, cela représente une augmentation comprise entre 2,8 et 3,7 % par an.

Le gouvernement français prend la question très au sérieux. Bruno Le Maire et Christophe Béchu, respectivement ministres de l’Economie et de la Transition écologique, ont lancé en mai une task force pour étudier l’assurabilité des risques climatiques.

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Alors que les coûts d’indemnisation pourraient atteindre 70 milliards d’euros dans les trois prochaines décennies, le gouvernement français veut « garantir la pérennité du système d’indemnisation des catastrophes naturelles », le qualifiant d’« outil clé de résilience ».

Le groupe de travail doit présenter ses recommandations aux ministres en décembre 2023.

Des ménages vulnérables laissés sans assurance

La hausse des tarifs d’assurance due aux intempéries n’est pas un problème uniquement européen.

De l’autre côté de l’Atlantique, on observe une tendance inquiétante concernant les compagnies d’assurance : les propriétaires ont du mal à se protéger face aux catastrophes climatiques.

À la suite des incendies de forêt en Californie, State Farm Insurance – le plus grand fournisseur d’assurance aux États-Unis – a déclaré en mai qu’elle « cesserait d’accepter de nouvelles demandes, y compris toutes les assurances IARD des entreprises et des particuliers » pour l’ensemble de l’État. Et ce n’était pas le seul.

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Les habitants d’autres États touchés par des catastrophes climatiques, comme la Louisiane et la Floride, ont également eu du mal à se permettre de payer les politiques, a rapporté le Washington Post.

En France, l’assurance est obligatoire pour les locataires et les copropriétaires.

Par ailleurs, la réassurance – l’assurance pour les compagnies d’assurance – est un partenariat entre l’État et ces compagnies qui vise à limiter le risque lié à l’émergence de zones non assurables.

Cependant, le fonds est déficitaire depuis 2015 et milite pour une augmentation des contributions financières.

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