Journal de terrain : La majestueuse grande aigrette justifie son nom | Les oiseaux

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UNVêtu de ses plus beaux atours, seul parmi une foule d’oiseaux aquatiques, le grèbe du lac n’a plus qu’à plonger. Il semblerait que l’oiseau qui a pêché tout l’hiver en monochrome s’est coloré pour le printemps en vain. Une collerette marron séduisante, une petite crête noire désinvolte ; toute parure est redondante pour ce grèbe huppé sans la présence d’un compagnon. Et si l’élevage est la raison d’être, alors son été est déjà terminé. Le grèbe se renverse et s’enfonce à perte de vue. Ceci est, après tout, un lac de pêche.

Debout au bord de l’eau sur un îlot à quelques mètres de là se trouve un autre individu solitaire, et le premier de son espèce que j’ai vu dans ce comté. Je devrais hurler de joie, et je le fais, mais en silence, car je connais bien ses relations, et elles sont généralement timides. Effectivement, une querelle d’oies cendrées fait que cet oiseau lève la tête et étend son cou en alarme à pleine hauteur de héron.

Un grèbe huppé sur le lac à Sefton Park, Liverpool
« Toute parure est redondante pour ce grèbe huppé sans la présence d’un compagnon. » Photographie : Peter Byrne/PA

Il ne fait aucun doute que cet oiseau correspond à chaque mot de son nom. Super. Blanc. Aigrette. Plus blanc qu’un cygne blanc comme neige, c’est une véritable aigrette en apparence, bien que sa longueur le rende impossible à confondre avec ses petits cousins, les bovins et les aigrettes garzettes. Une brise qui se lève fait monter un petit détail sur la nuque, le soupçon d’une aigrette, la soi-disant touffe de plumes de reproduction. Une caractéristique sans but pour cet oiseau, car selon toute vraisemblance cette aigrette est à l’avant-garde des pionniers célibataires, dépassant la Manche par accident ou à dessein. Le nombre de grands blancs au Royaume-Uni augmente et d’autres trouvent de la compagnie pour s’accoupler, mais cette arrivée semble devoir passer la saison seule.

Après quelques minutes de tête haute sur ses gardes, l’aigrette se détend un peu en se retirant dans l’intuition typique du héron sans cou. Quelque chose attire son regard, car il sort son bec, puis le tire en arrière comme s’il s’agissait d’une flèche tenue dans une corde d’arc. Un coin de pêche pour les no-mates de Billy ?



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