Rogê : Revue de Curyman – une brésilienne réconfortante | Pop et rock


Forty seven est tout un âge pour faire une percée internationale, mais à l’occasion du 20e anniversaire de son premier album, Rogê, cet auteur-compositeur-interprète brésilien, né Roger José Cury, montre la valeur de la persévérance. À la maison, la voix engageante et sablonneuse de Rogê et sa guitare agitée et influencée par la soul ont remporté un énorme succès, mais dans une petite arène: une résidence de 10 ans au club de samba du centre-ville de Rio, Carioca da Gema. Un public plus large s’est avéré insaisissable, même après avoir co-composé le thème des Jeux Olympiques de Rio 2016. Alarmé par l’escalade de la violence dans sa ville, Rogê a déménagé sa famille à Los Angeles, où une rencontre avec le producteur américain Tommy Brenneck a prouvé une chimie instantanée. Brenneck savait peu de choses sur Braziliana, mais avec un CV embrassant Amy Winehouse et soulster Charles Bradley, il connaissait le talent.

Le résultat est Curyman, 11 chansons qui sautent dans le lexique de la samba ; doux, funky, nostalgique, centré sur l’espoir et notre lien avec la nature et le orixás (divinités). Le coup de maître de Rogê a été d’amener l’arrangeur sacré Arthur Verocai à superposer des cordes. Verocai est un vétéran de l’âge d’or des années 70 tropicalismo et des chanteurs tels que Jorge Ben et Caetano Veloso, et l’esprit joyeux de cette époque transparaît dans des morceaux luxuriants mais vifs tels que l’ouverture Pra Vida et Mistério da Raça. Une création exubérante et réconfortante.



Source link -9