Un écologiste franco-australien enlevé par des « individus non identifiés » au Tchad


Les autorités de N’Djamena ont indiqué samedi dans un communiqué qu’une personne franco-australienne avait été enlevée dans l’est du Tchad, près de la frontière soudanaise, « par des individus non encore identifiés ».

« Le gouvernement a mobilisé tous les moyens sécuritaires et humains pour attraper les ravisseurs », ont indiqué les autorités, comme le rapporte l’AFP.

« Cet enlèvement s’est produit hier, dans l’après-midi du 28 octobre 2022 », ajoute un communiqué, sans donner de détails sur l’enlèvement.

« Nous sommes au courant de l’enlèvement d’un de nos citoyens au Tchad et sommes en contact avec sa famille, ainsi qu’avec les autorités tchadiennes, afin d’obtenir sa libération rapide », a déclaré à l’AFP le ministère français des Affaires étrangères.

L’homme qui a été enlevé était employé par un parc géré par l’ONG faunique Sahara Conservation Fund. Afin d’aider l’oryx algazelle en voie de disparition, un fonds a été créé en 2004.

Depuis que son père a été tué lors d’une opération contre les rebelles en avril 2021, le Tchad est gouverné par une junte militaire sous la direction de Mahamat Idriss Deby.

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Le Tchad, pays semi-désertique du centre-ouest de l’Afrique, connaît une instabilité permanente depuis qu’il a recouvré son indépendance de la France en 1960.

Le crime organisé et diverses formes de trafic se sont répandus dans la partie orientale du pays, près du Darfour, dans l’ouest du Soudan.

Des deux côtés de la frontière, il y a fréquemment des violences meurtrières dans la région, en particulier entre les communautés locales.

(avec les apports des agences)





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