Customize this title in frenchErdogan mène des prières à la veille du combat pour la vie politique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 13/05/2023 – 12:44Modifié: 13/05/2023 – 21:50 Istanbul (AFP) – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dirigé les prières du samedi à l’emblématique mosquée Sainte-Sophie d’Istanbul avant d’entrer dans la bataille électorale de sa vie politique contre un puissant rival laïc. L’homme de 69 ans imitait un rituel que les sultans ottomans accomplissaient avant de conduire leurs hommes à la guerre alors qu’il se préparait pour le scrutin parlementaire et présidentiel de dimanche.Un cri de « Dieu est le plus grand » s’est élevé sur la vieille ville d’Istanbul alors que le soleil se couchait et que la nouvelle de l’arrivée d’Erdogan à la mosquée filtrait.Erdogan n’a jamais fait face à une opposition plus énergique ou unie que celle dirigée par le fonctionnaire à la retraite Kemal Kilicdaroglu et son alliance disparate de six partis.Le dirigeant turc a excellé à diviser ses rivaux et à forger des unions improbables tout en remportant une élection nationale après l’autre pendant 21 ans.Mais son parti d’origine islamique est sous le choc de la colère suscitée par l’effondrement économique de la Turquie et la répression des libertés civiles au cours de la deuxième décennie de règne d’Erdogan.Les six partis d’opposition ont mis de côté leurs différences politiques et culturelles et ont uni leurs forces pour la seule tâche de chasser Erdogan.Ils sont officiellement soutenus par le principal parti pro-kurde de Turquie, un groupe qui représente au moins 10 % des voix. »Assez, c’est assez », a déclaré à l’AFP la ménagère kurde Hafize Timurtas, quelques instants avant la fin officielle de la campagne. « On ne peut plus supporter ça. » »Une question très idiote »Les calculs ne s’additionnent pas en faveur d’Erdogan et la plupart des sondages le montrent à la traîne de son rival laïc de quelques points.Kilicdaroglu tente maintenant désespérément de franchir le seuil de 50 % et d’éviter un second tour le 28 mai qui pourrait donner à Erdogan une chance de se regrouper et de recadrer le débat. Kemal Kilicdaroglu a formé la coalition d’opposition la plus puissante à avoir jamais affronté Erdogan © Adem ALTAN / AFP Kilicdaroglu a déposé samedi des œillets sur le mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, un commandant militaire vénéré qui a forgé un État laïc à partir des ruines de l’Empire ottoman en 1923.Ce fut un moment déterminant qui a souligné les visions contrastées que les deux hommes ont pour leur nation de plus en plus polarisée de 85 millions d’habitants. »Atatürk était ouvert à l’innovation. Il a embrassé le changement avec courage », a déclaré Kilicdaroglu. »Concentrez toute votre énergie sur la construction du nouveau, pas sur la lutte contre l’ancien. »La force de la campagne de l’opposition a mis Erdogan dans la position inconfortable d’être interrogé à la télévision vendredi soir sur ce qu’il ferait s’il perdait. »C’est une question très idiote », a fulminé Erdogan. « Nous ferions ce que la démocratie exige. »Il a projeté la confiance devant les supporters samedi. »Demain soir, nous gagnerons », a promis Erdogan avant de se joindre à la foule pour une interprétation de sa chanson de campagne. « Nous sortirons plus forts des urnes. » »L’Occident est devenu fou »Le parcours de campagne d’Erdogan vers sa réélection s’est terminé sur les lieux de l’une des décisions les plus controversées de son récent règne.La basilique Sainte-Sophie a été construite comme une cathédrale byzantine – autrefois la plus grande du monde – avant d’être transformée en mosquée par les Ottomans.Il a été transformé en musée dans le cadre des efforts de la république moderne pour éliminer la religion de la vie publique.La décision d’Erdogan de la reconvertir en mosquée en 2020 a renforcé son statut de héros parmi ses partisans religieux et a contribué au malaise croissant de l’Occident face à son règne. L’opposition bénéficie d’un fort soutien dans les principales villes de Turquie, notamment Ankara, Izmir et Istanbul © /AFP « Tout l’Occident s’est mis en colère, mais je l’ai fait », a déclaré Erdogan samedi.Erdogan a joué sur des thèmes religieux et utilisé des guerres culturelles pour essayer de dynamiser sa base conservatrice et nationaliste.Il qualifie l’opposition de lobby « pro-LGBT » qui reçoit des ordres de militants kurdes hors-la-loi et est financé par l’Occident.Le message strident semble viser à détourner l’attention des électeurs de la crise économique la plus grave de la Turquie de tout son règne.Le taux d’inflation annuel officiel a atteint 85 % l’an dernier.Les économistes pensent que le chiffre réel aurait pu être beaucoup plus élevé et attribuent la crise aux théories financières non conventionnelles d’Erdogan.Kilicdaroglu s’engage à les supprimer immédiatement après son entrée en fonction. »Nous ne sommes pas contents »Mais la dureté du choix auquel sont confrontés les 64 millions d’électeurs turcs s’accompagne de tensions croissantes et de craintes persistantes quant à ce que ferait Erdogan s’il perdait un vote serré.Kilicdaroglu portait un gilet pare-balles lors de ses deux rassemblements vendredi après avoir reçu ce que son parti a décrit comme une menace crédible contre sa vie.Le colistier de Kilicdaroglu, Ekrem Imamoglu – une figure populaire qui a battu l’allié d’Erdogan lors des sondages controversés du maire d’Istanbul en 2019 – a été bombardé par des pierres quelques jours plus tôt alors qu’il visitait le cœur conservateur de la Turquie. Les victimes déplacées du tremblement de terre en Turquie retournent dans la zone sinistrée pour voter © Can EROK / AFP Les autorités turques ont ouvert une enquête officielle et procédé à quelques arrestations.Mais plusieurs hauts responsables ont accusé le maire d’Istanbul d’avoir provoqué l’incident.Le vote inclura les régions du sud-est qui sont en ruines à la suite d’un tremblement de terre en février qui a fait plus de 50 000 morts. »Nous ne sommes pas contents de voter au milieu des décombres, mais nous voulons que le gouvernement change », a déclaré Diber Simsek à l’AFP près de sa tente à Antakya complètement détruite. © 2023 AFP

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