Customize this title in frenchHaut-Karabakh : les pourparlers Erevan-Bakou à Bruxelles alors que les tensions montent et que Moscou tente de reprendre le contrôle

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Des pourparlers entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur le Haut-Karabakh se sont tenus samedi à Bruxelles, alors que la Russie proposait d’organiser un sommet à Moscou pour reprendre le contrôle du processus de paix.

Le Haut-Karabakh, région à population majoritairement arménienne mais internationalement reconnue comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, est au cœur d’un différend territorial entre Bakou et Erevan qui a conduit à deux guerres.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan se sont rencontrés à Bruxelles sous les auspices du président du Conseil européen Charles Michel.

Le ministère arménien des Affaires étrangères a déclaré que les discussions avaient porté en particulier sur « l’aggravation de la crise humanitaire au Haut-Karabakh », et que les deux parties avaient « convenu d’intensifier le travail visant à résoudre les problèmes existants ».

« Nos échanges ont été une fois de plus francs, honnêtes et substantiels », a déclaré Michel dans une courte déclaration à l’issue de la rencontre.

Il a encouragé les deux dirigeants « à prendre des mesures courageuses pour assurer des progrès décisifs et irréversibles vers la normalisation ».

« En priorité, la violence et la rhétorique dure doivent cesser afin de créer un environnement propice aux pourparlers de paix. »

Il a annoncé son intention d’organiser une nouvelle rencontre avec Aliyev et Nikol Pashinyan à Bruxelles après l’été, ainsi qu’une discussion à cinq début octobre à Grenade, dans le sud de l’Espagne, avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, en marge du prochain sommet de la Communauté politique européenne.

Mercredi, Washington – qui a déjà tenu des réunions entre Bakou et Erevan en mai et juin – a appelé au rétablissement de la libre circulation sur le corridor de Lachin, la seule route reliant l’Arménie au Haut-Karabakh.

La route a été fermée mardi par l’Azerbaïdjan au motif de « contrebande » par la branche arménienne de la Croix-Rouge. Erevan s’inquiète depuis plusieurs mois d’une aggravation de la crise humanitaire au Haut-Karabakh, en raison d’un accès de plus en plus difficile à la région.

Pashinyan a dénoncé jeudi ce qu’il a appelé le « blocus » illégal du Haut-Karabakh, et plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi à Stepanakert, la principale ville de la région, appelant Bakou à rouvrir la route.

Vendredi, la Croix-Rouge a pu reprendre les évacuations sanitaires du Haut-Karabakh vers l’Arménie.

Sommet proposé à Moscou

L’implication des pays occidentaux, notamment l’UE, dans la région s’est accrue depuis que la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine.

À l’automne 2020, Moscou a parrainé l’accord de cessez-le-feu à la fin d’une guerre de six semaines qui a vu la défaite des forces arméniennes, la mort de plus de 6 000 personnes et le déplacement de plus de 90 000 personnes en Arménie.

Les forces arméniennes ont ensuite été contraintes de céder des parties du Haut-Karabkah à l’Azerbaïdjan.

La Russie s’est engagée à déployer des soldats pour garantir la liberté de mouvement entre l’Arménie et le Karabakh, mais Erevan a depuis accusé Moscou d’avoir échoué dans cette tâche.

Samedi, dans un effort pour reprendre le contrôle du processus, Moscou a proposé d’accueillir une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères, tout en suggérant que le futur traité de paix pourrait être signé à Moscou.

La Russie est prête « à organiser prochainement une réunion trilatérale des ministres des Affaires étrangères à Moscou », a souligné le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Moscou propose également d’accueillir « un sommet Russie-Azerbaïdjan-Arménie en temps voulu pour signer les [peace] traité. »

Mais pour le moment, les tensions sont montées d’un cran.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a affirmé samedi que les séparatistes arméniens produisaient des « interférences radioélectriques dirigées contre les systèmes de navigation GPS des compagnies aériennes locales et étrangères » volant en Azerbaïdjan.

« Ces incidents constituent une menace sérieuse pour la sécurité aérienne », a déclaré le ministère dans un communiqué.

Selon la source, le 13 juillet, un avion d’Azerbaïdjan Airlines effectuant un vol vers la ville de Fizuli au Haut-Karabakh a subi une panne du système GPS en raison d’interférences présumées.

Les autorités séparatistes arméniennes ont rejeté ces accusations, les qualifiant de « mensonge absolu ».

Source link -57