Customize this title in frenchL’Arabie saoudite et l’Iran convoquent des diplomates suédois suite aux protestations contre le Coran

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Riyad (AFP) – Les puissances du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite et l’Iran, ont convoqué des diplomates suédois pour dénoncer l’autorisation de Stockholm pour des manifestations qui profanent le Coran pour des raisons de liberté d’expression.

Publié le: Modifié:

2 minutes

Les mesures distinctes prises par les deux pays à majorité musulmane, annoncées dans des déclarations jeudi soir, sont intervenues dans un contexte de tensions accrues entre la Suède et l’Irak au sujet d’un réfugié irakien basé en Suède qui a brûlé le mois dernier des pages du texte religieux musulman devant la principale mosquée de Stockholm.

Lors du dernier incident de ce type, jeudi, le réfugié, Salwan Momika, a marché sur le Coran mais ne l’a pas brûlé, déclenchant de nouvelles condamnations et appels à la protestation dans le monde musulman.

L’Arabie saoudite, qui abrite les sites les plus sacrés de l’islam, a déclaré qu’elle remettrait au chargé d’affaires suédois « une note de protestation comprenant la demande du royaume aux autorités suédoises de prendre toutes les mesures immédiates et nécessaires pour mettre fin à ces actes honteux », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que l’ambassadeur de Suède à Téhéran avait été appelé pour censurer l’autorisation accordée à la manifestation de Momika et pour avertir Stockholm des conséquences de telles actions.

« Nous condamnons fermement la profanation répétée du saint Coran et des sanctuaires islamiques en Suède et tenons le gouvernement suédois entièrement responsable des conséquences de l’incitation aux sentiments des musulmans du monde entier », a déclaré Kanani.

La nouvelle que les autorités suédoises autoriseraient la tenue de la dernière manifestation a conduit des centaines d’Irakiens à prendre d’assaut et à incendier l’ambassade de Suède à Bagdad lors d’une attaque chaotique avant l’aube.

Le gouvernement irakien a condamné l’attaque. Il a également riposté à la manifestation en Suède en expulsant son ambassadeur, en promettant de rompre les liens et en suspendant la licence d’exploitation du géant suédois des télécommunications Ericsson.

‘Provocant’

Jeudi, l’Organisation de la coopération islamique, qui compte 57 membres, a dénoncé la manifestation de Stockholm comme « une autre attaque provocatrice » qui ne pouvait être justifiée au regard du droit à la liberté d’expression.

Le ministère turc des Affaires étrangères a appelé la Suède à prendre « des mesures dissuasives pour prévenir les crimes de haine contre l’islam et ses milliards d’adeptes ».

Au Liban, le chef du mouvement pro-iranien Hezbollah Hassan Nasrallah a appelé à l’expulsion de l’envoyé suédois et au rappel de l’ambassadeur du Liban en Suède.

« C’est le minimum requis », a-t-il dit.

Les autorités iraniennes ont appelé à des manifestations dans tout le pays après la prière du vendredi pour dénoncer la « profanation du Saint Coran », selon la chaîne de télévision publique.

Le ministre des Affaires étrangères de Téhéran, Hossein Amir-Abdollahian, dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui a demandé « de condamner immédiatement cette action et de prendre les mesures nécessaires dès que possible afin d’empêcher la répétition de telles actions insultantes et provocatrices », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le porte-parole Kanani a condamné « toute insulte aux saintetés religieuses et aux livres saints où que ce soit et par qui que ce soit », arguant que « la liberté d’expression utilisée pour attaquer la dignité, la morale et les saintetés religieuses… n’a aucune valeur ».

L’incendie du Coran de juin, pendant la fête de l’Aïd al-Adha, avait suscité l’indignation et des protestations diplomatiques dans le monde musulman.

L’Arabie saoudite a alors appelé la Suède « à mettre fin à toutes les actions qui contredisent directement les efforts internationaux visant à diffuser les valeurs de tolérance, de modération et de rejet de l’extrémisme, et à saper le nécessaire respect mutuel des relations entre les peuples et les États ».

Source link -57