Customize this title in frenchL’Arménie accueille le premier afflux de réfugiés du Karabakh

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Kornidzor (Arménie) (AFP) – L’Arménie se préparait lundi à accueillir un nouveau flot de réfugiés du Haut-Karabakh tandis que les dirigeants de l’Azerbaïdjan et de la Turquie, alliée, devaient tenir un sommet de célébration marquant la victoire de Bakou sur l’enclave rebelle. Publié le: 25/09/2023 – 03:53Modifié: 25/09/2023 – 03:51 3 minutes Et tandis que le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan accusait la Russie d’être responsable des événements de la semaine dernière, d’autres manifestations étaient prévues à Erevan pour dénoncer sa gestion de la crise.Selon le gouvernement arménien, dimanche soir, 377 « personnes déplacées de force » avaient traversé la frontière depuis l’Azerbaïdjan.La plupart des réfugiés vus par l’AFP étaient des femmes et des enfants, dont certains venaient d’Eghtsahogh, où les gens se sont réfugiés autour d’une base de maintien de la paix russe après que leur village aurait été bombardé par l’Azerbaïdjan. »Hier, nous avons dû déposer nos fusils. Alors nous sommes partis », a déclaré à l’AFP un homme d’une trentaine d’années du village de Mets Shen alors qu’un premier groupe de quelques dizaines de personnes traversait la frontière et s’enregistrait auprès des autorités arméniennes à Kornidzor. Les réfugiés attendent d’être enregistrés près de la ville frontalière de Kornidzor © Alain JOCARD / AFP « Nous avons eu 15 minutes pour tout ranger », dit-il, regrettant d’avoir laissé derrière lui son bétail et la tombe de sa fille de trois ans. »Je ne lui ai pas dit au revoir. J’espère y retourner. »Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev avait l’intention de consolider sa victoire en se rendant lundi dans l’enclave occidentale du Nakhitchevan pour des entretiens avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, son plus important allié régional.La Turquie a fourni à Bakou une flotte de drones de combat qui ont aidé l’Azerbaïdjan à récupérer une partie du territoire contesté du Haut-Karabakh lors d’une guerre de six semaines il y a trois ans.Les deux dirigeants devraient organiser une cérémonie d’inauguration des travaux d’un nouveau gazoduc et inaugurer un complexe militaire azerbaïdjanais modernisé, une démonstration de force turque contrastant fortement avec le retrait apparent de la Russie de la région.Pashinyan accuse la RussieLe Premier ministre arménien a cherché dimanche à rejeter la faute sur la Russie, alliée de longue date, signalant une rupture du pacte de sécurité entre les deux pays.Dans des commentaires télévisés à l’échelle nationale, le dirigeant arménien a déclaré que les accords de sécurité entre les deux pays s’étaient révélés « insuffisants » pour protéger le pays, suggérant qu’il chercherait de nouvelles alliances. Pashinyan s’est éloigné de son allié historique, la Russie, dans un discours télévisé majeur © Document / Service de presse du Premier ministre arménien/AFP L’Arménie est membre de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), un groupe dominé par la Russie et comprenant six États post-soviétiques qui s’étaient engagés à se protéger mutuellement en cas d’attaque.Mais la Russie, enlisée dans sa propre guerre en Ukraine, a refusé de venir en aide à l’Arménie dans le dernier conflit du Haut-Karabakh, arguant qu’Erevan elle-même avait reconnu la région contestée comme faisant partie de l’Azerbaïdjan.Aujourd’hui, les soldats de la paix russes aident l’Azerbaïdjan à désarmer les rebelles du Karabakh.Pashinyan a également déclaré que l’Arménie devrait ratifier le traité établissant la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour la guerre en Ukraine. Pashinyan subit la pression chez lui de la part de milliers de partisans du Haut-Karabakh qui se rassemblent et bloquent les routes à Erevan © Narek ALEKSANYAN / AFP Mais il subit la pression chez lui de la part de milliers de partisans du Haut-Karabakh qui se rassemblent et bloquent les routes d’Erevan depuis l’accord de cessez-le-feu de mercredi.Ils prévoient d’autres perturbations sur trois jours à partir de lundi, certains exprimant leur colère face au pivot de Pashinyan loin de Moscou.Tension élevéeLes manœuvres diplomatiques s’accompagnent de fortes tensions sur le terrain.Au passage de Kornidzor, à cinq kilomètres du pont Hakari sur le trajet du convoi, des proches en colère s’étaient rassemblés pour attendre des nouvelles. Un homme était tellement frustré qu’il a sorti un couteau devant la police. »Mon fils était dans l’armée en Artsakh. Il est vivant, mais je m’inquiète pour lui », a déclaré Alik Blbuyan, 43 ans, utilisant le nom que la population arménienne du Karabakh a donné à son petit État séparatiste. De l’autre côté de la frontière, dans les localités azerbaïdjanaises telles que Terter et Beylagan, les habitants ont célébré la victoire de leur gouvernement sur les rebelles.#photo4La télévision d’État a diffusé de la musique rendant hommage à la nation et à son armée, et les bords des routes étaient bordés de drapeaux et de portraits de dizaines de « martyrs » locaux tombés dans les combats au cours des 30 années précédentes. © 2023 AFP

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