Customize this title in frenchLe Conseil de l’UE avance sur les ordonnances d’éloignement et rend compte de la loi contre la maltraitance des enfants

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Les ordres d’éloignement, les exigences en matière de signalement et l’architecture de gouvernance sont au centre d’un nouveau texte du Conseil sur la proposition législative contre le matériel pédopornographique (CSAM).

Le projet de loi de l’UE visant à lutter contre la diffusion du CSAM comprend plusieurs exigences pour les services d’hébergement qui rendent les sites Web disponibles et les services de communication interpersonnelle comme les applications de messagerie pour signaler et supprimer les contenus suspects.

La présidence suédoise a fait circuler un nouveau texte daté du 17 mai concernant ces obligations qui sera discuté jeudi et vendredi (25-26 mai) au sein du groupe de travail sur l’application de la loi, un organe technique du Conseil de l’UE.

Ordres de suppression

La proposition initiale stipule que les autorités judiciaires et administratives peuvent émettre des ordonnances de suppression qui imposent le retrait de contenus illégaux. Toutefois, le nouveau texte indique que les États membres peuvent décider si les mesures d’éloignement ne peuvent « être prononcées que par une autorité judiciaire à la demande de l’autorité compétente ».

Si tel est le cas, le pays de l’UE doit en informer la Commission européenne, qui à son tour doit mettre les informations à disposition. Il en va de même pour les ordres de blocage, selon le texte.

Les États membres doivent également être en mesure de prévoir un « contrôle administratif ou judiciaire ex post » des ordonnances des autorités compétentes – « conformément au droit national ».

Ces examens sont utilisés pour décider si une intervention spécifique était justifiée et si elle a fonctionné ou non. Le texte précise que cela s’applique également même si l’examen est effectué sur la base d’une législation différente.

En outre, le texte précise que le partage d’informations par les autorités de coordination doit se faire de manière automatisée et doit passer par un système d’information sécurisé au niveau national.

Exigences en matière de rapports

Le projet de loi oblige les fournisseurs de services d’hébergement et les services de communication interpersonnelle à informer le nouveau Centre de l’UE pour prévenir et combattre les abus sexuels sur des enfants chaque fois qu’il a connaissance d’un soupçon d’exploitation sexuelle envers les enfants d’une manière autre que par le biais d’une ordonnance de renvoi.

Dans ces cas, le texte précise que «le cas échéant», le prestataire de services doit informer le centre s’il a volontairement désactivé l’accès au matériel suspect ou si une action urgente est nécessaire.

Comme EURACTIV l’a signalé, l’accent était déjà davantage mis sur les autorités compétentes dans une version précédente du fichier. Le dernier texte de compromis suggère que les autorités compétentes devraient avoir le pouvoir de supprimer l’accès aux matériaux dans tous les États membres, « conformément aux exigences nationales pertinentes ».

En d’autres termes, l’autorité compétente du pays où le service est établi peut demander de désactiver l’accès dans tous les États membres de l’UE.

Centre UE et coordination

Le texte de compromis pousse à une assistance mutuelle entre les autorités de coordination, les autorités compétentes des États membres et le Centre de l’UE.

Selon le document, si le Centre de l’UE transmet des rapports de suivi sur toute possibilité d’abus sexuel d’enfants, il doit être précisé si cela « a contribué à une enquête en cours ». Si aucune mesure n’a été prise, les raisons doivent également être précisées.

Le texte introduit également le principe qu’il doit y avoir des « échanges directs » entre les autorités de coordination et soit les prestataires de services, soit les victimes.

En outre, le compromis stipule qu’un agent de contact est nommé pour assurer la coordination entre le pays de l’UE et le centre de l’UE, et qu’un représentant de l’autorité de coordination est nommé pour siéger au conseil d’administration du centre.

Enfin, selon le document, une autre tâche des autorités de coordination est la rédaction d’un rapport annuel d’activité au niveau national.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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