La Turquie donne son feu vert à la candidature de la Finlande à l’OTAN, mais l’attente de l’approbation du Parlement persiste

La Finlande approuvée pour une adhésion à l’OTAN

La commission des affaires étrangères du parlement turc a signalé son accord à la candidature de la Finlande pour devenir membre de l’OTAN. La décision doit encore être approuvée par l’assemblée générale du parlement. Le président finlandais Sauli Niinistö a scellé la candidature historique de la nation nordique à rejoindre l’alliance militaire. Néanmoins, la Turquie et la Hongrie n’ont pas encore ratifié la candidature de la Finlande à l’OTAN. Il faut noter que l’adhésion de nouveaux pays exige l’approbation unanime des membres de l’alliance et les parlements d’Ankara et de Budapest n’ont pas encore donné leur feu vert. Cependant, le parlement hongrois devrait finalement approuver l’adhésion de la Finlande le 27 mars. Malgré le soutien de l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, le président turc Recep Tayyip Erdogan a retardé l’approbation de la candidature de la Suède.

L’adhésion de la Finlande à l’OTAN est une conséquence de la guerre de Moscou en Ukraine. Le soutien aux offres de la Finlande et de la Suède est considéré comme l’une des plus grandes ramification géopolitique de la guerre. L’invasion ukrainienne de la Russie a remis en cause le non-alignement des pays scandinaves.

La Finlande et la Suède sont de proches partenaires culturels, économiques et politiques. De ce fait, ils ont soumis leurs offres ensemble et ont prévu de rejoindre l’alliance en même temps.

La semaine dernière, Sauli Niinistö a visité Ankara, où le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est engagé à aller de l’avant avec la ratification de la demande de la Finlande, avant les élections présidentielles et parlementaires turques prévues le 14 mai. De son côté, le parlement finlandais Eduskunta, qui compte 200 sièges, a approuvé la candidature du pays à l’OTAN avec une majorité écrasante de 184 voix contre 7, début mars.

L’OTAN est une organisation intergouvernementale qui regroupe 30 pays d’Europe et d’Amérique du Nord, dont les États-Unis, le Canada et la Turquie. Elle a été créée en 1949 afin d’assurer la sécurité collective de ses membres. L’adhésion à l’OTAN pour la Finlande pourrait être une importante étape pour l’Europe du Nord dans le contexte de l’expansion de la Russie. 

La Suède approuvée pour son adhésion à l’OTAN

Mercredi dernier, les législateurs suédois ont massivement voté en faveur de l’adhésion de leur pays à l’OTAN, signant ainsi la législation requise pour l’adhésion. La Suède devient ainsi un membre officiel de l’OTAN.

Le vote a été acquis par 240 voix pour, 19 contre et 0 abstention, ce qui reflète un large soutien pour l’adhésion à l’OTAN en Suède. Selon les derniers sondages d’opinion, les Suédois sont favorables à une adhésion à l’OTAN à environ 43% contre 37%.

La décision de la Suède d’adhérer à l’OTAN a été motivée par l’agression de la Russie en Ukraine. En effet, depuis cette invasion, la Suède a pris des mesures visant à renforcer son armée et sa coopération de sécurité. Elle a également renforcé ses relations de défense avec Finlande, la Norvège et le Danemark.

La décision de la Suède d’adhérer à l’OTAN pourrait avoir un impact sur la sécurité régionale et mondiale. La Suède pourrait être un partenaire de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation de la région arctique. Elle pourrait également aider à lutter contre l’influence russe dans la région.

Conclusion

Les deux offres pour l’adhésion à l’OTAN de la Finlande et de la Suède ont rencontré des soutiens et des objections. Cependant, il semble que la candidature de la Finlande soit plus facile que celle de la Suède. Les deux pays ont travaillé ensemble pour intégrer l’OTAN, car ils partagent un certain nombre de préoccupations de sécurité et de défense. Néanmoins, l’adhésion à l’OTAN de ces pays pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité régionale et les relations internationales. L’OTAN a également été critiquée pour sa rhétorique hostile envers la Russie, qui pourrait conduire à de nouveaux conflits dans la région.

Source link -57